Conférence de presse
Haise : « On a bien joué »
Franck Haise a réagi en conférence de presse après le match nul accroché par ses hommes à Lens ce samedi après-midi (0-0).
Coach, le match nul est-il logique au vu du contenu ?
Lens a été très dense lors des 35 premières minutes. Je pense que l'équipe qui a dominé la première partie du match et a eu les meilleures occasions peut avoir des regrets. On a aussi eu des occasions, on a repris le dessus dès la fin de la première période et notamment lors des dix dernières minutes. On a commencé à desserrer l'étreinte du pressing lensois, ça a été long, plus long que je ne l'espérais. En deuxième période, on a plutôt bien joué tout en restant attentifs, puisqu'il faut rester attentif avec Lens.
Au-delà du cadre du match, vous avez reçu un bon accueil, vous avez été applaudi à l'annonce de votre nom durant l'avant-match, vous avez salué le public après le match... Comment l'avez-vous vécu ?
Je n'ai pas entendu avant le match, mais c'était un très bon moment à la fin. Pouvoir les remercier, et qu'ils me remercient, c'était le sens des applaudissements. C'était un vrai bon moment avant que je ne rentre dans le vestiaire.
Un mot sur le pénalty non sifflé, pensez-vous qu'il y avait faute ? Avez-vous pu échanger avec le corps arbitral sur les raisons de cette décision ?
Je n'ai pas échangé avec eux. J'ai regardé l'image, je ne l'avais pas revue, j'avais juste vu le direct car je n'étais pas loin du banc. Hicham (Boudaoui) me dit qu'il est touché. Quand je revois les images, oui il l'est. Lorsqu'il fait son dribble, il est face au but, sur son pied d'appui et le Lensois touche son pied gauche, donc il n'a plus d'appui. Pour moi, il y a pénalty, tout simplement et je ne sais pas encore pour quelle raison, en renvoyant les images, on ne siffle pas pénalty là-dessus. Ce n'est pas à moi qu'il faut poser la question.
Comment expliquez-vous que la première demi-heure ait été si difficile pour vous ?
D'abord, il y a le pressing intense de Lens qui n'est pas facile à déjouer, que beaucoup d'équipes ont du mal à déjouer, parfois pendant plus longtemps que nous. J'ai fait certains choix car on est dans une quinzaine avec beaucoup de matchs et de densité. On avait fait un match avec beaucoup d'intensité mercredi, on avait joué Saint-Etienne avant, on va jouer la Lazio, le PSG... J'ai un nombre de blessés important à certains postes, donc j'avais des choix à faire parce qu'il y a des joueurs qui s'entraînent bien. Ce n'était peut-être pas les mettre dans les meilleures conditions de les lancer face à un adversaire qui presse haut, avec autant d'énergie et de qualité que Lens.
On a essayé de modifier des petites choses pendant la mi-temps, on a commencé à desserrer l'étreinte. J'ai choisi de sortir Mohamed (Abdelmonem) parce qu'il avait pris un jaune, je trouvais que c'était un grand risque de le laisser continuer. Pour Antoine (Mendy), il avait un vis-à-vis très offensif. Je sais que c'est un latéral, voire un central, qui n'est pas un piston, mais je savais que face à Machado, il fallait des jambes dans un premier temps et que Jonathan (Clauss) n'avait pas 90 minutes dans le réservoir. Antoine a tenu sa partie sur certains aspects, mais je voulais qu'on aille plus loin en deuxième période, surtout dans l'aspect offensif.
Un petit mot sur Marcin Bułka. Il avait pris pour lui le deuxième but à Auxerre : tient-il son premier match référence de la saison ?
Sur le début de match, c'est lui qui nous permet de maintenir le résultat à 0-0, clairement. On était sous une forte poussée lensoise, ils ont eu de grosses occasions. Ils auraient dû ouvrir le score s'ils n'étaient pas tombés sur un très bon gardien.
Il a connu un début de saison peut-être parasité par les négociations autour de sa prolongation. L'avez-vous senti perturbé ces dernières semaines ?
Je découvre Marcin, il est arrivé en décalage parce qu'il a fait l'Euro. Je vois un garçon intégralement dans le projet, il a aussi son projet individuel bien sûr, mais il est à fond dans le projet du club. C'est un travailleur, quelqu'un avec une superbe mentalité. Comme chacun, lorsqu'il y a des négociations, il peut être amené à se poser quelques questions. Ce que je vois de lui depuis que je suis au club, c'est un mec qui est complétement dans le projet collectif du club.