Les plus de 30 ans n’ont pas oublié ses coups de canon contre Marseille (2-0) ou au Mans (1-1). Débarqué d’Allemagne en inconnu, Everson s’est fait un nom en quelques semaines sur la Côte d’Azur, où il a rapidement conquis le Gym et les Niçois. 

À l’honneur ce vendredi en marge de la réception de l'AC Ajaccio, le Brésilien (47 ans) racontera d’abord ses souvenirs au café des Aiglons à partir de 19h30, avant de recevoir le Trophée de l’Ancien Aiglon sur la pelouse, en préambule du coup d'envoi. Quand il arriva sur la Côte d’Azur d’Osnabrück (D3 allemande), à 27 ans, au printemps 2002, l’OGC Nice vint d’acquérir sa montée en Division 1 sur le terrain. Malgré les remous qui suivirent et les inquiétudes, Everson décida de rester. À raison. Titulaire dès le début de championnat, il ouvrit son compteur lors de la 5ème journée de Ligue 1, à Paris (1-1), le 31 août 2002. Son premier tour de magie intervint 11 jours plus tard, quand il envoya un coup-franc au fond des filets marseillais pour mener Nice vers une victoire (2-0) et la première place.  

La suite fut toute aussi belle. Entre 2002 et 2004, il disputa 70 matchs en Rouge et Noir, dont 69 comme titulaire, pour 11 buts. Avec lui, le Gym termina 10ème puis 11ème. Avec lui, il joua la Coupe Intertoto. Pendant deux saisons, le pied gauche autant que la puissance du Brésilien illuminèrent les soirées du Ray. Le Bison était un guerrier. À l’image de l’équipe dans laquelle il évoluait. Grâce à lui, l’OGC Nice a vécu deux saisons inoubliables. Qu’Everson termina un jour de printemps sur sa pelouse du Ray face à Monaco pour sa dernière apparition avec la tunique du Gym. 

Le Brésilien continua sa carrière au grès de voyages (Benfica, Suisse, Tunisie), jusqu’en 2011. Il compte 237 apparitions professionnelles pour 39 buts et 13 passes décisives. Aujourd’hui, son fils, Everton Pereira évolue avec les U17 du Gym.