Dans un Français parfait, Ljubomir Radanovic a raconté son année à l’OGC Nice. Un passage sur la Côte d’Azur devenu trop court par la force des choses dont il raconte les souvenirs avec beaucoup de plaisir. Défenseur du Partizan Belgrade (7 saisons, 172 matchs, 15 buts), international yougoslave (34 sélections, 3 buts), médaillé de bronze aux Jeux Olympiques de Los Angeles en 1984, “ l’armoire à glace “, comme le présente Jean-Philippe Mattio, sera présente ce jeudi pour la confrontation retour à l’Allianz Riviera.  

Vous serez présent pour assister au match retour contre le Partizan Belgrade 
Je suis très content de revenir à Nice. Je vais découvrir l’Allianz Riviera. J’avais une invitation quand il y a eu l’inauguration du stade, mais je n'avais pas pu venir. La dernière fois que je suis venu à Nice, c’était il y a près de 10 ans. Je me rappelle toujours l’adresse où j’ai vécu quand je jouais là-bas.  

Justement, vous avez évolué une saison à l'OGC Nice. Racontez-nous votre arrivée...  
L’entraîneur était Jean Fernandez à l’époque. Il voulait un joueur qui correspondait à mon profil, qui était moderne pour l’époque. Mon arrivée n’était pas facile à concrétiser, car j’étais sous contrat avec le Standard de Liège. J’avais la volonté de venir et de goûter au foot français, qui étais plus fort. Pour ça, il me fallait casser mon contrat avec le Standard, donc je devais être sûr d’avoir le contrat sous la main à Nice. L’entraîneur m’a rassuré. D’ailleurs, il m’attendait à l’aéroport avec le maillot n°6. Il m’a dit “Bienvenue Ljubo”. Mon prénom était difficile à dire, mais c’était un des premiers à le prononcer correctement.  

Connaissiez-vous la ville et le club ?  
La ville oui, je la connaissais, pour la Côte d’azur, sa beauté. Pour ce qui est du football, je connaissais aussi. Nenad Bjekovic avait été mon entraîneur au Partizan Belgrade. Quand il est retourné à Nice pour entraîner l’équipe, on est venu jouer un tournoi d’hiver à Cannes. On avait visité la Côte d’Azur pendant quelques jours. C’était pendant le mois de janvier, mais je ne me souviens plus en quelle année. En arrivant, je connaissais également le nom de certains joueurs qui étaient là-bas. J’avais aussi évolué avec des joueurs slaves qui ont joué à Nice. Marko Elsner était avec moi en sélection de Yougoslavie. J’ai aussi connu Milos Djelmas au Partizan. Et puis, j’ai joué plusieurs fois contre la France.  

Retrouvez l'interview complète de Ljubomir Radanovic dans le magazine de la rencontre Nice - Partizan.