La deuxième victoire de l'OGC Nice en cinq matchs de poule permet aux Azuréens de prendre la 1ère place du groupe D devant le Partizan (2-1). Lucien Favre, le coach, a apprécié le mouvement proposé par ses hommes.

Coach, on peut dire enfin un match référence cette saison pour l’OGC Nice ? Qu’est-ce que vous en pensez ? 
C’était un bon match. Je trouve qu’on a joué au foot, on a joué beaucoup plus vers l’avant, parce qu’il y avait des appels, du démarquage et puis de la vitesse. Ça, c’est très, très important, je le dis depuis le mois de juin. Il faut ces possibilités-là. Mais, après, l’analyse du match est dure à faire. On prend un but, on n’était pas bien 5-10 minutes, c’est là où il faut qu’on s’accroche. Par contre, après on marque un but, c’est une belle réaction qu’on a. On se devait de le gagner ce match.

La prise de profondeur de Brahimi a permis de produire du jeu... 
Oui. On a produit du jeu, on a joué vers l’avant. On n’a pas remis derrière et tourné, tourné, tourné comme ça. C’est parce qu’il y avait des propositions, des solutions en retrait et aussi des appels en profondeur. Surtout du côté gauche. C’est la base que je souhaite dans le futur.  

Hicham Boudaoui a fait un gros match. Depuis le début de saison, il est surtout uilisé en Conference League, moins en championnat. Pour quelles raisons ?
Déjà, un, il a eu deux blessures qui ont duré plus d’un mois, donc c’est vraiment handicapant parce que tu ne le vois pas à l’entraînement. C’est aussi surtout pour ça, parce qu’il peut jouer quasiment tous les postes. Il peut jouer milieu axe à trois, il peut jouer milieu axe à deux. Il peut jouer beaucoup de positions, même ailier gauche. Bien sûr, il est mieux dans certaines positions, mais lui il est vraiment très polyvalent. Il court énormément. Dans la récupération du ballon, c’est important. 

Pourquoi avoir attendu aussi longtemps pour faire des changements ? 
Je n’ai pas attendu longtemps. Il faut se mettre dans tête qu’il y en a qui peuvent rentrer dans leur position. Et des fois pas du tout, parce qu’ils ne sont pas habitués à jouer dans cette position. Des fois, certains sont mieux dans un autre système. À la fin, on est passé à trois, car ils ont commencé à jouer long. C’est simplement pour ça. Il faut avoir les solutions. 

Le but de Mario Lemina ?
Oui, je suis content qu’il ait marqué. C’est un tir, mais un tir dévié, et c’est but. C’est la même chose. 

C’est important d’avoir un axe de joueurs expérimentés pour aider la progression des autres ?
Bien sûr, c’est d’avoir un équilibre dans l’équipe. Les jeunes, les moins jeunes, les joueurs expérimentés. Des vrais leaders, c’est capital, quel que soit l’entraîneur. 

Comment expliquez ce manque d’efficacité offensive et la difficulté à tuer le match au bon moment ?
On a quelques occasions, on pouvait tirer. On a 3-4 tirs qui ne sont pas partis. C’est comme ça. Au moins, on s’est créé les possibilités, c’est le plus important pour moi. Enfin ce n’est pas le plus important, si on peut le mettre au fond, c’est mieux. On a gagné, c’était pas mal quand même.