Interview
Vieira : « Pas grand chose à reprocher à mes joueurs »
Face à la presse, l’entraîneur des Aiglons a loué l’état d’esprit de son équipe et son bon début de match, qu’elle n’a malheureusement pas concrétisé au tableau d’affichage.
Patrick, comment analysez-vous ce match ?
Quand on perd 3-0 c’est difficile. Je n’ai pas grand chose à reprocher à mes joueurs. Dans l’attitude ils ont donné le meilleur d’eux-mêmes. On a essayé de leur poser des problèmes mais malheureusement dans nos vingt bonnes premières minutes nous n’avons pas réussi a marquer ce qui nous aurait fait du bien. A partir du moment où Paris a marqué le premier but cela devenait de plus en plus compliqué pour nous.
Nice a fait un début de match audacieux, peut-on le qualifier de la sorte ?
Oui, on a pris énormément de risques, c’était la manière dont on voulait aborder le match. Le premier quart d’heure a été très intéressant mais malheureusement on n’a pas su marquer ce but. On savait qu’avec la qualité qu’ils avaient, ils allaient s’en sortir sur 2-3 occasions, ce qu’ils ont réussi à faire. Quand ils ont mené ils ont eu la maîtrise technique et on a eu du mal à les mettre sous pression vu leur qualité technique. La qualité du PSG était trop haute pour nous.
Neymar vous a posé beaucoup de difficultés…
Lui et Di Maria nous ont posé énormément de problème sur le plan tactique. Ils ont bien joué entre les lignes, c’était difficile pour nous de sortir, on arrivait toujours avec un temps de retard. On a essayé de rectifier ça à la mi-temps mais ça a été compliqué quand même. Le plan de jeu que nous voulions mettre en place n’a pas fonctionné parce qu’il y a des joueurs extraordinaires en face. La tactique du PSG ? Oui j’ai été surpris, on a essayé de s’adapter.
Malgré la lourde défaite, est-il difficile de tirer une conclusion après un match contre le PSG qui ne joue clairement pas le même championnat que les autres ? On a l’impression qu’il est normal de perdre…
Non ce n’est pas normal. Ce qui est important c’est de se donner les moyens de pouvoir les faire douter, de les mettre sous pression. Bien sûr ils ont de très bons joueurs, on a vu leur maitrise technique, leur calme. Qu’on décide d’aller les chercher ou de jouer tous derrière, la difficulté sera là. Nous avons essayé de leur mettre la pression, d’aller les chercher haut, mais si on arrive un peu en retard au milieu, un joueur comme Rabiot arrive a trouver des décalages et ça devient compliqué pour nous.
Pouvez-vous tirer un premier bilan après huit journées ?
Il est trop tôt pour faire un bilan. Disons que ça aurait pu être pire, ça aurait pu être mieux (sourire).