Valentin Eysseric est votre Aiglon Crédit Agricole de la rencontre face à Bordeaux (2-1). Décisif et spectaculaire, le milieu offensif est crédité de 47% des suffrages. Il devance sur le podium Mario Balotelli (29%) et Vincent Koziello (11%).

« Quand on a la tête un peu sous l'eau, on a toujours un joueur qui nous la sort. Ça a été Wylan pendant un moment, Alassane avant. En ce moment, c'est Val' qui nous fait respirer. On est très contents pour lui et pour nous. » Dans les travées de l'Allianz Riviera, Yoan Cardinale ne tarissait pas d'éloges à l'égard de Valentin Eysseric. Eloges mérités pour le meneur de jeu qui, à 25 ans, incarne l'une des grandes forces du printemps. Solide, sûr techniquement, le numéro 13 garde la capacité d'éliminer sur un contrôle. Une orientation. Du gauche ou du droit, dos au jeu où lancé, ce dernier se régale et fait jouer les autres avec justesse. Sans jamais rechigner à l'effort, comme le prouvent ses 7 ballons récupérés face aux Marine et Blanc (plus haut total côté niçois). D'une sublime frappe du droit, il a inscrit son 3e but de la saison, et totalise actuellement 5 passes décisives. « On me dit souvent de frapper, je le fais peu. Là je l'ai fait et je suis en réussite, c'est bien pour tout le monde car ça nous donne la victoire. Il faut que je le fasse plus souvent », a  pour sa part commenté l'intéressé, satisfait mais exigeant.

Derrière le meneur se trouve la pointe. Buteur et passeur, Mario Balotelli a proposé une prestation de belle tenue face aux Girondins. Plus costaud que ses vis à vis, il a résisté à l'impact, malgré un traitement salé. Sans trembler, il s'est offert son 11e but en L1 sur un pénalty imparable ; avant de servir Valentin Eysseric sur le bijou du 2-1. Précieux sur coups de pied arrêtés défensifs, Super Mario aurait même pu s'offrir un doublé en seconde période, lorsque sa frappe surpuissante vint terminer sa course sur l'avant-bras de Carrasso.

Enfin Vincent Koziello complète votre podium de ce Nice – Bordeaux. Pour son retour dans le 11 de départ, le milieu n'a pas ménagé sa peine. Omniprésent au coeur de la bataille, où il débuta à plat avec son compère Mika Seri, il ne fléchit pas quand la pression visiteuse se fit plus intense. Et balle au pied, le numéro 26 resta fidèle à lui-même : (très) souvent juste et toujours propre. Un petit coup d'oeil sur ses stats reflète d'ailleurs un style épuré et efficace, puisque l'international espoirs a touché 73 ballons et réussi 93% de ses transmissions.