Un collectif soudé. Quelques individualités pouvant faire la différence à tout moment. Un coach vaillant imprimant à ses ouailles son amour de la bataille et son tempérament. Pas de doute, l'Evian TG (16e) sera un adversaire difficile à manoeuvrer.

Mai 2014. Au moment où le championnat baisse le rideau, Evian prend de la hauteur et se sauve lors de la dernière journée, à la faveur d'une victoire impeccable face à Sochaux (3-0). Le dénouement final de la saison passée illustre parfaitement la force pouvant animer l'effectif de Pascal Dupraz dans les instants clefs. Maintenus dans l'élite avec les tripes, les Haut-Savoyards ont redémarré l'actuel exercice sans révolution dans l'effectif (malgré le départ de Kévin Bérigaud pour Montpellier) mais avec la même ambition... et le même mode de fonctionnement : la prise de points lors des confrontations directes. Une tendance s'illustrant par une stat' imparable : l'ETG n'a perdu contre aucune équipe de la deuxième partie du tableau depuis le début de l'année 2015 (victoires contre Toulouse, Lens, Metz, Lorient, nul contre Rennes).

Nsikulu, 3 buts lors DES 5 DERNIERS MATCHS

Ce qui prouve bien que les Roses apprécient particulièrement le combat et les moments où tout peut basculer, même s'ils savent aussi s'offrir – en parallèle - des friandises face à des adversaires de la moitié haute du championnat, comme le prouve la victoire de la dernière journée face à Montpellier. Basé autour de quelques éléments d'expérience, comme Cédric Barbosa et Olivier Sorlin, agressif dans la conquête du ballon et véloce devant – où Clarck Nsikulu apporte pas mal de vitesse et reste sur 3 buts lors des 5 dernières journées - , le groupe évianais possède tous les atours du casse-tête. Il compte par ailleurs une arme redoutable à longue distance et sur coups de pied arrêtés, où la patte droite de l'international danois Daniel Wass a débloqué pas mal de situations (8 buts dont un contre Nice et 3 passes décisives en L1 cette saison).