Homme de terrain et de banc, Bruno Genesio (49 ans) aborde la dernière ligne droite de la saison dans un mélange de confiance et de prudence. Avant la 30e journée de championnat et la réception du Gym, l'entraîneur-adjoint de l'Olympique Lyonnais a accepté, pour OGCNICE.com, de livrer son sentiment à l'égard du club rouge et noir, avec lequel il fut sacré champion de France de L2, en tant que joueur,  lors de la saison 93 / 94.

Bruno, quels souvenirs gardez-vous de votre saison à Nice ?
J'ai vraiment passé une belle saison, autant sur le plan sportif qu'au niveau de la qualité de vie, car la ville était très agréable. Sur le terrain, nous avons été sacrés champions de France de L2, sous la direction d'Albert Emon, avec un parcours exceptionnel. J'ai eu l'occasion, depuis mon passage, de croiser ou d'avoir au téléphone d'anciens coéquipiers :  Fred Hantz, Youssef Salimi, Nicolas Baudoin, Fred Gioria ou Lionel Letizi, ce qui est toujours sympa.

Les duels face au Gym possèdent-ils toujours une saveur particulière à vos yeux ?
Comme je n'ai évolué qu'une saison sur la Côte d'Azur, je ne peux pas dire qu'une atmosphère spéciale enrobe ces rendez-vous, surtout quand ils se jouent à Gerland. Par contre, j'avais toujours un petit pincement au coeur quand je retournais au Ray, un stade à part qui faisait remonter à la surface pas mal de bons moments. C'est un peu différent à l'Allianz Riviera, car je ne connais pas trop cette enceinte.

Quel regard portez-vous sur le Gym cuvée 2014-2015 ?
C'est une équipe bien organisée qui défend toujours bien, en place tactiquement. Ils ont connu pas mal de blessures ou de faits de jeu contraires, notamment face à Nantes et Lille, où deux buts valables leur ont été refusés. Ce qui aurait pu changer la donne. Mais le Gym possède des qualités et du coeur, c'est pour ça que la rencontre s'annonce difficile et qu'il ne faudra surtout pas sous-estimer cet adversaire.

Pourtant l'OL fait office de grand favori avant la rencontre...
Ce match sera très important pour les deux équipes. Nous sortons d'une série difficile de 3 matches à l'extérieur en ayant conservé notre place de leader, ce qui est positif. Désormais, il nous reste 9 matches, dont 5 à domicile. Le danger serait de trop se focaliser sur la course au titre en occultant le principal : la performance sur le terrain. Nous devons nous concentrer sur notre jeu lors de ce match de Nice et, surtout ne pas jouer avec le frein à main.