Claude Puel sera mis à l’honneur ce vendredi à l’occasion de la première rencontre de la saison 2023-24 face à Lille. 

À Nice, il fut l’entraîneur qui acta le début d’une nouvelle ère. Une ère composée de jeu et de performances qui resteront à jamais gravées. Une ère balisée par deux places européennes, au début et à la fin de quatre saisons riches en émotions. A Nice, personne n’oubliera la marque que Claude Puel imprima sur le club. Sur l’équipe première et, derrière l’équipe, sur son centre de formation et sur l’ensemble de l'institution. Lors de sa première prise de parole, le technicien disait du Gym qu'il était "une belle endormie". Une belle qu'il a reveillée, puis replacée sur la carte du football français et du foot européen, sa grande ambition lors de son arrivée. 

"Bâtisseur" doté d’un fort tempérament, il lança de nombreux jeunes dans le grand bain, de la génération qui remporta la Gambardella en 2012 (symbolisée par Alexy Bosetti, Neal Maupay et Jordan Amavi) à celle de Vincent Koziello. Une constante qu’il maintint, y compris durant deux saisons plus compliquées, où le groupe rouge et noir alla décrocher le maintien malgré les difficultés (17ème en 14, 11ème en 2015). 

Claude Puel fut également celui qui sut construire un collectif fort autour d’individualités hors normes : le grand Dario Cvitanich en 2012-13, pour une 4ème place magnifique, et l’immense Hatem Ben Arfa en 2015-16, pour une autre 4ème place qui envoya directement le Gym en phase de groupes de Ligue Europa. Et qui, au passage, permit au meneur de jeu de retrouver l’équipe de France…

Les supporters rouge et noir pourront retrouver le technicien ce vendredi, à partir de 19h30, au Musée National du Sport.

Le Tarnais sera par la suite mis à l’honneur sur le terrain, avant le coup d’envoi du duel face à Lille, qu’il dirigea également entre 2002 et 2008.

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