L’OGC Nice a eu la grande tristesse d’apprendre la disparition de Jorge Dominguez, l’un des grands artisans de la montée en première division en 1985. Le buteur argentin, Aiglon durant deux saisons de 1984 à 1986, nous a quittés à l’âge de 64 ans.

Celles et ceux qui ont la quarantaine passée et le coeur rouge et noir, n’oublieront jamais sa première saison au Gym, son jeu de tête redoutable (malgré un gabarit modeste), son sens du but, ni le speaker du Ray déclamant son nom après chacun de ses pions. Avant Super Dario, il y a eu « El Potro » (« le Poulain », en espagnol).

Arrivé depuis l’emblématique Boca Juniors alors que le club niçois bataillait en deuxième division, l’international argentin (3 sélections) contribuera grandement à lui faire quitter le purgatoire. Buteur dès son 1er match contre Grenoble, il signera neuf mois plus tard sa 28e réalisation dans l’Isère lors d’une ultime journée synonyme de montée.

Pour la seule et unique fois, un joueur Niçois fut ainsi meilleur buteur du championnat de D2. Un « phénomène » pour son entraîneur Jean Serafin, qui voyait chez lui un potentiel susceptible de tutoyer les sommets Onnis et Bianchi, et le fera plus tard venir à Tours, comme il le rappelait dans un entretien au museedugym.com.

En D1, Dominguez continua de trouver le chemin des filets portant son total à 45 réalisations toutes compétitions confondues en 70 matchs sous le maillot rouge et noir, avant de poursuivre sa route à Toulon et Nîmes (avec qui il connaitra une autre montée).

En aout 2004, il refoulera la pelouse du Ray à l'occasion du "match des anciens" pour le centenaire, disputé en lever de rideau de la 1re journée face à Lyon.

Particulièrement ému par la disparition de l’un de ses inoubliables attaquants, l’OGC Nice adresse ses sincères condoléances à sa famille et ses proches. Hommage lui sera rendu lors de Nice-Lille en ouverture du championnat.

Le film de la montée en 1985

 

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Collection Michel Oreggia