Dans une atmosphère indescriptible, Dario Cvitanich a retrouvé le public niçois ce samedi lors de Nice - Paris. « Une nuit inoubliable » pour l'ancien buteur, qui a eu du mal à contenir ses émotions face aux témoignages d'affection et de respect des supporters de l'OGC Nice, profondément marqués par son passage.

« Ohé, ohé, ohé, ohé... Dario, Dario ! » Premier buteur de l'histoire de l'Allianz Riviera, l'ancien chouchou du public niçois était de retour dans son jardin. Invité à prendre la parole par notre speaker Fabrice Mauro, le buteur a eu toutes les peines du monde à s'exprimer.

Devant les larmes de l'Argentin, le refrain est reparti de plus belle, repris par les 34 450 supporters présents pour ce choc face au PSG. « Vous resterez pour toujours dans mon coeur, a enfin lancé l'homme de la soirée depuis le rond central. Vous êtes la chose la plus importante pour moi, je suis très content de vous retrouver. J'avais promis de revenir vous voir. Issa Nissa ! »

Le buteur a joué les prolongations...

Il est vrai qu'il n'a pas été aisé de faire revenir l'attaquant aux 36 buts en 76 rencontres. La raison ? L'amour du football de Super Dario, qui a décidé de jouer les prolongations en étirant sa carrière jusqu'au printemps dernier. Juste avant ses 38 ans, avec 160 buts au compteur (en 476 rencontres), le natif de Baradero a tiré sa révérence après avoir "bouclé la boucle" avec Banfield, son club formateur, le seul maillot qu'il aura plus porté que celui frappé de l'Aigle. Dès que la nouvelle a traversé l'atlantique, Virginie Rossetti et l'équipe com' du Club ont préparé ces retrouvailles en grande pompe avec celui qui fut le fer de lance de l'attaque niçoise pendant 2 saisons et demi, et ce avec la complicité de son épouse, Chechu Bonelli, restée supportrice « à vie » de l'OGC Nice.

Des petits "Dario" nés à Nice !

« Après huit ans, je me sens comme d'hab, chez moi. C'est un retour à la maison ! », a-t-il expliqué sur OGC Nice TV, entre deux embrassades pour Jean-Pierre Rivère, Fred' Gioria - « à qui j'ai demandé s'il ne lui restait pas une paire de crampons (rires) » - ainsi qu'à toutes les personnes marquées par son passage.

Le buteur est ensuite revenu sur l'accueil reçu dans un auditorium du Musée National du Sport comble pour l'occasion, deux heures avant le coup d'envoi du match. Un moment de partage lors duquel, plusieurs papas ont pris la parole... pour présenter leurs rejetons, tous prénommés Dario en son honneur. « J'ai trouvé 4 Dario ! C'est incroyable, ce n'est pas un prénom fréquent... Je crois que l'amour que l'on se porte est réciproque. Nice, ce n'est pas seulement un club pour moi ». Cela tombe bien : Dario a pu vérifier par lui-même qu'il resterait, à jamais, bien plus qu'un joueur aux yeux des Niçoises et des Niçois.

F.H.

Alexandre Debbache (Kick Off Prod)