Capable de jouer à gauche comme à droite, Jordan Lotomba est un homme fort du collectif de Didier Digard. Alors qu'il approche de la barre des 100 matchs avec l'OGC Nice, le latéral suisse de 24 ans a évoqué sa montée en puissance devant les journalistes, à deux jours de la réception d'une équipe rémoise en pleine confiance (samedi à 17h).

Une montée en puissance

« Je suis dans un très bon état de forme, comme l'équipe. On réalise de très bonnes prestations collectives. On a bien rebondi. Je profite de ces moments-là pour me lâcher sur le terrain, pour être moi-même. C’est un très bon sentiment qu’on a en ce moment. On est sur une très bonne série, et il faut continuer. On est ambitieux, mais on veut aussi rester humble, car on se rappelle où on était avant. C’est important de rester focus sur nous-même ».

La coupe du monde digérée

« En tant que joueur ne pas participer à une coupe du monde, c’est toujours décevant. Il faut respecter les choix du sélectionneur. Malgré ça, j’étais derrière mes compatriotes, j’espérais qu’ils aillent le plus loin possible dans la compétition ».

L'importance du coach & du staff

« Didier Digard, on le connaissait déjà. Il donne confiance aux joueurs. Personnellement, il m'incite à repousser mes limites et, surtout, à me lâcher. C’est ce que je fais. Le staff et le coach ont mis en place quelque chose qui est très sérieux. On le ressent au niveau de l’état d’esprit, avec de l’entraide entre tous entre joueurs. On est meilleurs dans le jeu et on est plus combatifs. Le coach nous apporte tactiquement et mentalement. Sur le terrain, on sait sur quel chemin il veut nous amener. Il est aussi très proche de nous. Il sait comment parler à ses joueurs ».

Des prérogatives étendues sur le terrain 

« Le rôle que me donne le coach ? Je trouve ça bien. Il a un plan de jeu où il veut que je sois parfois sur le côté, parfois à l’intérieur. Ça créé des problèmes à l’adversaire qui est en face de moi. C’est vraiment un choix tactique que le coach gère très bien. Je suis content parce que je le fais bien aussi. Il varie, il veut qu’on se sente concerné quand on a la balle ou qu’on ne l’a pas. On travaille beaucoup. Personnellement, je suis polyvalent, je m’adapte au système. C’est plus facile pour moi de jouer à droite, car mon pied fort est le droit. Après, je suis au service de l’équipe, donc quel que soit le côté, peu importe ! »

Reims, un adversaire en forme

« On a joué contre eux il n’y a pas longtemps (0-0 à Delaune, le 15 janvier dernier). Mais pour moi, ça ne change rien. On sait simplement comment ils jouent, on n’a pas oublié l’adversaire. C’est excitant car les deux équipes qui sont sur une bonne lancée. On a hâte de jouer ce match-là, surtout à la maison. On est focus sur nous, on va préparer cette rencontre comme il se doit »

La barre des 100 matchs avec le Gym dans le viseur

« C’est une fierté. Être à 100, c’est quelque chose (il en est à 97 aujourd'hui, ndlr). C’est passé tellement vite, je ne me rends même pas compte. Je suis très honoré. J’ai hâte de dépasser cette barre et de recevoir mon maillot dans le cadre (rires). »