Réaction
Jean-Clair Todibo : « Pas récompensés »
Au terme de ce match nul (0-0) entre Nice et Reims, Jean-Clair Todibo a livré son analyse de la rencontre en zone mixte.
Quel est ton regard sur cette rencontre ?
D’un point de vue collectif, on fait un très bon match dans l’état d’esprit et le contenu. On a très bien maîtrisé notre sujet. Malheureusement, il nous a manqué ce dernier geste qui nous aurait permis de prendre l’avantage. D’un point de vue personnel, le bilan est un peu mitigé. Je fais un bon match dans l’ensemble. Après, il y a ce pénalty que j’ai trouvé un peu sévère. Il n’y a pas eu but derrière, mais ça m’énerve un peu. Car, de 1, je ne sais pas s’il y a pénalty et même si l’arbitre siffle faute, je me suis engagé sur Balogun, alors que j’aurais dû gérer autrement la situation. Je reverrai tranquillement les images à la maison.
D'un point de vue comptable, vous n'enchaînez pas un 5e succès de rang, mais vous poursuivez votre série d'invincibilité...
Nous sommes des compétiteurs, nous visons la victoire à chaque match et nous aurions préféré gagner, surtout qu’il y avait largement la place. Mais au vu de ce qu’on a proposé dans le contenu et dans l’état d’esprit, on reste dans la même dynamique.
Nous avons bien suivi les consignes du coach, mais il nous a manqué ce dernier geste qui nous aurait donné l’avantage. Cela nous aurait permis de souffler et de faire sortir un peu cette équipe de Reims qui a eu un style de jeu assez défensif.
En seconde période, avez-vous payé la débauche d'énergie lors du premier acte ?
C’est un peu ce que j’expliquais aux joueurs. Aujourd’hui, on a donné. Quand on donne, la meilleure des choses est d’être récompensé, ça donne de la fraîcheur. Quand il y a un but, ça offre un reset mental. Ça apporte du peps et des forces pour continuer. Malheureusement, on n’a pas été récompensé. C’est vrai qu’on était un peu plus essoufflé sur la deuxième période, donc il y avait un peu plus d’espaces pour cette équipe de Reims. Heureusement pour nous, ils ne les ont pas assez bien utilisés.