Aiglon du match
Schmeichel sur sa lancée
Déjà brillant contre Lorient, dimanche dernier, Kasper Schmeichel a de nouveau été important pour l'OGC Nice, ce jeudi, face à Cologne (2-2). Il a été désigné Aiglon du match avec 40% des voix.
Dès la 7ème minute, il a posé les bases de sa soirée. En s'opposant dans l'angle à Adamyan, puis en protégeant son but sur le tir suivant de l'Arménien, quelques secondes plus tard, seul après une récupération haute dans l'axe, Kasper Schmeichel a montré qu'il était prêt pour ce rendez-vous européen. Pour la 34ème apparition continentale de sa carrière (5 avec le Gym en Conference League, dont 3 en phase de groupe, 28 avec Leicester, dont 8 en Ligue des Champions, et 1 avec Manchester City), le portier danois s'est mis à la hauteur de l'évènement.
Comme quatre jours plus tôt en Bretagne, il a d'abord maintenu ses partenaires dans le match en réalisant quelques parades de classe. À l'image de cet arrêt à l'horizontal sur une tête croisée de Tigges (26'), quand l'OGC Nice semblait avoir pris la mesure des échanges. Puis il a observé. Il a vu Laborde puis Brahimi offrir l'avantage à leur équipe juste avant la pause.
Concentré, appliqué, il est revenu sur le terrain avec la même envie, comme en témoigne son énorme arrêt dès l'entame de la seconde période (47'). Quelques instants plus tard, Huseinbasic trouve un peu d'espace entre ses jambes pour réduire la marque (1-2, 48') mais Schmeichel ne bronche pas. Il se remet dans sa position pour tenter de porter ses coéquipiers. Même quand il encaisse le tir de l'égalisation par Duda, seul dans la surface (2-2, 60'). La dernière demi-heure est alors sous haute tension. Le Gym ne doit plus rien encaisser pour se qualifier. Après un but refusé pour hors-jeu (61'), Schmeichel et ses hommes tiennent. Jusqu'à cette ultime tête captée par le gardien international danois au bout des arrêts de jeu (90+5').
Sa solidité a poussé tout un collectif à aller chercher ce nul si important. Elle lui offre logiquement le titre d'Aiglon du match. Un honneur près duquel Billal Brahimi est passé. Auteur du débordement qui amène le premier but de Laborde (40'), puis serein pour conclure l'offrande d'Atal (43'), l'ailier gauche s'est démené pendant 75 minutes pour apporter sa vitesse. Il obtient 31% des voix.
Sur le podium, Jean-Clair Todibo récolte 9% des suffrages, grâce (entre autres) à son sens du duel et à sa capacité à résister à la pression, même au plus fort de la domination allemande.