Avant une échéance capitale face au Maccabi Tel-Aviv (coup d’envoi jeudi à 20h), Lucien Favre a aussi été questionné sur le mercato niçois lors de la conférence de veille de match ce midi. Et notamment sur un éventuel « agacement » de sa part, face à la durée de certaines négociations. « Pas du tout. Je l’ai dit, le mercato c’est très, très dur. Ça dure jusqu’à fin août. Je connais ça. Je n’ai pas de problèmes avec ça. Mes attentes ? C’est difficile à exprimer maintenant. C’était programmé, il y a plusieurs joueurs qui devraient venir. Mais je répète, je comprends, ce n’est pas facile. Il y a d’autres clubs sur certains joueurs, parfois des plus grands clubs que nous, c’est très difficile de rivaliser. »
 
Relancé sur les « tensions à l’intérieur du club » relatées par la presse, l’entraîneur du Gym a replacé les choses dans un contexte sportif : « De la déception, oui. Parce qu’on peut être déçu quand on perd à Tel-Aviv, déçu quand on perd à Clermont. Mais au niveau de ce que vous dites, je n’ai rien vu de ça. Peut-être qu’il y a une grosse pression parce que l’attente est haute, mais on a tous une très bonne entente. »
 
Enfin le technicien suisse a tenu à adresser un message à son auditoire en conclusion de son intervention au sujet de la qualité de sa collaboration avec Iain Moody, qui oeuvre comme consultant sur le mercato. « Il parait que dans la presse il y a eu quelque chose à propos de Iain et moi. Je m’entends super bien avec Iain, humainement et sportivement. On a de très, très bons contacts. J’ai aussi lu quelque chose sur la durée des séances d’entrainement. Oui, elles peuvent être très longues, mais à chaque fois, les joueurs veulent encore rester une demi-heure après la séance. C’est bon signe aussi. Même ce matin, il a fallu les freiner. »