Interview

Balmont : « Ici, je me suis éclaté »

Il était à l’honneur ce dimanche, en marge de la victoire des Aiglons face à Angers (J25, 1-0). À la mi-temps du match, Florent Balmont a livré ses impressions. Ses années rouge et noir de 2004 à 2008, sa reconversion, sa relation avec les supporters : l’homme aux 152 matchs avec le Gym n’a rien oublié.

Florent, pour commencer, peux-tu nous raconter cette journée « spéciale » qui t’était dédiée, ce dimanche ?
Le club m’a contacté plusieurs fois. Mais chaque fois, il y a eu quelque chose qui m’a empêché de venir. Ce dimanche, ce n'a pas été le cas, tant mieux ! Avec Virginie (Rossetti, directrice communication & marque, ndlr), le Gym accorde beaucoup d’importance aux anciens, c’est vraiment très appréciable et je tenais à le souligner. Je suis arrivé au Café des Aiglons à 11h30, j’ai vu les supporters, on a échangé, ils m’ont posé beaucoup de questions. Et après j’ai reçu le trophée des Anciens Aiglons au milieu du terrain, il est magnifique. Je vais pouvoir le mettre dans la vitrine chez moi, pour garder quelque chose de marquant en tant qu’ancien Niçois.  

Si tu devais ressortir un souvenir de ta période niçoise ?
Le meilleur, c’est le 4-3 à Monaco. Forcément. Mais franchement, je ne garde que des bons souvenirs de la période au niveau du football et de l’état d’esprit. Mon regret, c’est la finale de la Coupe de la Ligue (perdue 1-2 contre Nancy en 2006). Je ne vais retenir que du positif, car je me suis vraiment éclaté. J’espère que cette année, Nice va aller le plus loin possible en Coupe de France.  

Justement, la dernière demi-finale de Coupe de France, en 2011, était contre Lille, où tu évoluais. Le Gym avait perdu et vous aviez remporté l’épreuve, en plus de la L1. Que faut-il, en Coupe, pour aller au bout ?
L’état d’esprit est primordial. La chose essentielle, c’est de ne pas se faire le match avant. Contre Versailles, le Gym est favori. Maintenant, il faut savoir gérer cet aspect. Si les joueurs savent monter l’intensité, s’ils savent mettre ce qu’il faut, ils doivent passer. Je l’espère pour eux et pour les supporters. Il y a vraiment de la qualité.

« Cette mentalité si spéciale, je l'ai gardée dans mes autres clubs »

Florent Balmont, ancien Aiglon

Tu es désormais entraîneur adjoint des U17 de l’Olympique Lyonnais…
Je suis super bien. L’année dernière, j’avais passé ma formation d’entraîneur, tout en étant consultant avec Médiapro. J’avais pu suivre le parcours niçois en Coupe d’Europe. Là, je suis arrivé à l’Olympique Lyonnais en tant qu’entraîneur adjoint des U17. Ce qui me plaît, c’est de transmettre ce qu’on m’a transmis à la nouvelle génération.

Comment es-tu en tant que coach ?
J’essaie d’être un peu plus calme que sur le terrain, parce que c’est important comme entraîneur. Pour autant, mes équipes seront obligées d’avoir la grinta ! Pour le reste, j’essaierai d’être vigilant sur ce que je démontre sur le terrain, parce que c’est important.

La « grinta » était l’une de tes marques de fabrique. Est-ce que c’est elle qui a fait que, très vite, on a vu que Balmont était fait pour le Gym, comme le Gym pour Balmont ?
J’en ai l’impression. Dès mon premier match ici, je me suis senti bien dans le groupe et avec les supporters. En plus, c’était contre Bastia, un bon derby. On m’a super bien intégré très vite, et je pense que cette mentalité, si spéciale, je l’ai gardée aussi lors de mon passage dans les autres clubs.

Un dernier mot pour les supporters ?
Merci à vous ! J’ai passé 4 ans top, avec les supporters ça a toujours été énorme. Ils ont vu que ce maillot était important pour moi. A chaque fois que je rentrais, je donnais tout. Et quand on donne, on est récompensé par l’amour du public. Encore une fois, merci à tous !