Hommage
Dans les pas des Nurenberg
En préambule du match face à Strasbourg, la mémoire de l’immense Vic Nurenberg a été honorée par l’OGC Nice.
Il est parti en 2010, à l’âge de 79 ans. Après une vie de foot et une période rouge et noir extraordinaire : 309 matchs (entre 1951 et 1960), 111 buts, 3 titres de champion de France, 2 coupes nationales. Pourtant Vic’ Nurenberg était bien là, dimanche dernier à l’Allianz Riviera. Dans le ciel et sur la pelouse, puisque son arrière-petit-fils, également prénommé Victor, fut le plus jeune de la famille à fouler le rectangle vert avant le coup d’envoi. Les fils et petits-fils de l’ancienne légende du club étaient également présents, au Café des Aiglons, à la rencontre des supporters, comme sur le rond central, au moment de récupérer le trophée de l'Ancien. Tous encadraient Paulette, sa femme. Paulette, qui passa « tous les dimanches de (s)on enfance au Ray » sous l'influence d'un papa fou du Gym, qui connut le « Club avant de connaître mon mari », qui aima les deux du fond du cœur, qui assista au cinquantenaire de 1954 et au centenaire de 2004....
Paulette qui a transmis son amour à toute la lignée des Nurenberg. « Nous sommes là pour rendre hommage à mon mari, a-t-elle expliqué dimanche en milieu d'après-midi. C’était un bon joueur, il le mérite. Au Café des Aiglons, des supporters m’ont posé des questions. On a raconté son histoire, l’histoire de sa venue à Nice. C’est toujours émouvant, parce que mon mari, c’était une belle personne. Quand on parle de lui, je suis bien. On a reçu un magnifique trophée. L’OGC Nice est le club de cœur de toute la famille. Merci à lui ! ».
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Vic rejoint Jules, René, Marko, Doumé et Jean-Pierre
Fermer les yeux ne signifie pas tomber dans l’oubli. Au Gym encore moins qu’ailleurs. Alors qu’une ancienne gloire du club est mise à l’honneur avant chaque rencontre des Rouge et Noir, celles qui se sont éteintes reçoivent cette même marque d’attention, à travers leur famille. Histoire d’entretenir des liens que rien, même l’au-delà, ne peut étirer.
Avant Vic' dimanche, d’autres joueurs de légende ont reçu le trophée de l’Ancien Aiglon à titre posthume, par le biais de ceux qui portent leur nom, leur mémoire et leur souvenir. En mai 2019, Jules Bocandé, le grand, le lion, fut honoré via ses filles et son « frère siamois », Philippe N’Dioro.
René Marsiglia, parti en 2016, suivit au cours de la même année 2019, au mois d’octobre avant Nice – Paris. Sur le terrain en son nom : Benjamin, son fils, sa famille et son grand ami Roger Ricort.
Après une saison à huis-clos, conséquence de la situation sanitaire, les hommages ont repris avec le retour du public. Avant Nice – Monaco, le trophée de Marko Elsner fut récupéré par Jean-Phi’ Mattio, son grand ami et coéquipier, avec la bénédiction de ses fils, Roc et Lucas. Lors de ce même derby, Doumé Aulanier fut représenté par ses enfants, Enzo et Louna.
Enfin, autre légende disparue et honorée, Jean-Pierre Adams, lors du dernier Nice – Brest, grâce à la venue à l’Allianz Riviera de sa femme Bernadette et de ses fils, Frédéric et Laurent.