Mené 0-2 à la mi-temps, l’OGC a inscrit quatre buts dans une deuxième mi-temps de folie. Un succès précieux pour le Gym, provisoirement quatrième, toujours dans la course à l’Europe et au podium.

Quelle force de caractère ! Quelques jours après leur défaite en finale de la Coupe de France et après avoir été menés de deux buts, les joueurs de l’OGC Nice se sont imposés contre Saint-Étienne à l’Allianz Riviera (4-2). Une victoire au mental qui permet au Gym de revenir provisoirement à la quatrième place, à deux points du podium, et de rester plus que jamais dans la course à l’Europe avec un sprint final haletant.

Une première mi-temps compliquée

Durant les dix premières minutes de jeu, le match était rythmé avec deux équipes aux ambitions offensives. L’ASSE montrait rapidement son intention de faire mal aux Niçois en contre-attaque. Après une projection rapide des Stéphanois, Benítez captait en deux temps le ballon sur un tir pied gauche de Boudebouz. Mais les Rouge et Noir se créaient des situations dangereuses en multipliant les centres. Brahimi décalait Daniliuc côté droit, l'Autrichien centrait dangereusement dans la surface pour Delort, en position de hors-jeu. Gêné par Mangala, Delort armait quelques minutes plus tard un tir pied gauche à bout portant sur un centre de Brahimi côté gauche mais Bernardoni se saisissait du ballon.

Durant les premiers instants du match, le Gym jouait haut, en pressant dès la perte du ballon. L'entame passée, il fut secoué par le visiteur vert. Mis en difficulté par le duo Boudebouz-Bouanga, les Niçois allaient rapidement céder. Sur le côté droit de la surface, Maçon centrait en force devant la cage de Benítez. Bouanga surgissait pour reprendre le ballon de la poitrine et ouvrait le score (0-1, 13’). Le but, dans un premier temps refusé par Ruddy Buquet pour une position de hors-jeu, était accordé après validation par l'assistance vidéo.

Les Niçois, piqués, tentaient alors d’égaliser rapidement. Mais ni le tir contré de l’extérieur du pied de Gouiri, ni la tête piquée de Delort sur un centre de Bard ne trouvaient le chemin des filets. Mangala manquait de jeter un coup de froid sur l’Allianz Riviera avec sa tête qui passait juste dessus du cadre. Après quarante minute de jeu, les supporters niçois croyaient à l’égalisation quand Delort s'était levé plus haut que tout le monde pour reprendre le ballon de la tête sur un coup-franc de Kluivert. Mais l’arbitre annulait le but pour une position de hors-jeu, confirmée par l'assistance vidéo. Comme si rien ne devait sourire aux hommes de Christophe Galtier, l’équipe de Pascal Dupraz confortait son avance dans le temps additionnel de la première mi-temps. Sur une contre-attaque supersonique des Verts, Youssouf reprenait au second poteau d’une reprise de volée pied gauche imparable un centre de Boudebouz et doublait la mise pour Saint-Étienne juste avant la pause (0-2, 45+5). Logique au regard d'une première période dominée par les visiteurs.

Delort enflamme l’Allianz Riviera

Au retour des vestiaires, Benítez arrêtait en deux temps une frappe de Bouanga sur une contre-attaque stéphanoise. Mais les Aiglons, très entreprenants et offensifs, allaient se mettre en mode "rouleau compresseur" devant leur public. Bard se faufilait sur le côté gauche de la surface, insistait et tirait du pied gauche dans un angle fermé. Le cuir touchait le poteau droit et trouvait le chemin des filets (1-2, 53’).

Galvanisé par la réduction du score, Nice acculait les Stéphanois dans leur camp et tirait par l’intermédiaire de Lemina et Brahimi, sans réussite. Un Delort des grands soirs allait alors enflammer l’Allianz Riviera. D'un coup-franc canon, le Sétois permettait à Nice de revenir au score (2-2, 59’). Trois minutes plus tard, en contre, Kluviert servait parfaitement Delort qui poussait le ballon au fond des filets de l’intérieur du pied et inscrivait sa 15ème réalisation cette saison en L1 (13 avec Nice, 2 avec Montpellier). L’équipe de Christophe Galtier contrôlait alors la rencontre, tout en montrant son appétit offensif.

Après une belle remise de la tête de Delort, Boudaoui tentait une frappe pied droit en première intention dans la lucarne opposée qui permettait aux Azuréens de conforter leur avance dans un stade en folie (4-2, 80’). Benítez s’interposait avec une sortie autoritaire devant Aouchiche et le tir de Crivelli fuyait le cadre de quelques centimètres dans les derniers instants du match. Le Gym pouvait s'offrir de l'air et attaquer le duel face au LOSC de la meilleure des manières. 

Le prochain match

Il reste deux journées aux Niçois pour terminer le plus haut possible au classement. Le sprint final continue et samedi prochain, l’OGC Nice recevra Lille à l’Allianz Riviera (21h00).

L'Aiglon du match Crédit Agricole