Vic
Nurenberg
LU
Attaquant
Aiglon de 1951 à 1960
309
matchs111
butsDate de Naissance | 22 novembre 1930 |
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Lieu de Naissance | Niederkorn (Luxembourg) |
Date de Décès | 22 avril 2010 |
Poste | Attaquant |
Pied fort | Droit |
Club formateur | Progrès Niedercorn |
Biographie
Né au Luxembourg en 1930, Vic Nurenberg démarre très jeune dans le club de sa ville, le Progrès Niedercorn. Rapidement son talent est trop grand pour le Luxembourg et le néo-international tente sa chance à la fin de l'année 1951 à l'OGC Nice, qui lui propose dans un premier temps un contrat amateur. Ses débuts en rouge et noir sont triomphants. Il inscrit un doublé face à Rennes dès son deuxième match. Quatre mois plus tard, il remporte le doublé Coupe - Championnat avec les Aiglons (1952) et se voit offrir son premier contrat professionnel !
En neuf saisons sous le maillot niçois (et 309 matchs), le jeune homme devient l’un des piliers du Club. Il claque 89 buts en D1 (record du club), 111 toutes compétitions confondues. Appuyé sur son artilleur, le Gym aligne les trophées. Vic’ voit sa bibliothèque se garnir de trois titres de Champion et deux Coupes de France, dans lesquelles il joue un rôle majeur, en marquant en finale contre Bordeaux (1952) et Marseille (1954).
Le 4 février 1960, Vic Nurenberg, désormais capitaine du Gym, va entrer dans la légende. Le grand Real de Madrid se présente au Ray en quart de finale de la 5e édition de la Coupe d'Europe des Clubs Champions. Les Madrilènes ont remporté les 4 premières, dominant de manière outrageuse le football européen. Menés 2-0 à la pause, les Azuréens ne se découragent pas. Mieux, ils croient en l’impensable et réalisent l’impossible. Leur capitaine à la barre, ils font chavirer la maison blanche : en 45 minutes, Vic s’offre un hat trick. Le Real est battu (3-2). Le Ray aux anges. Le Gym sera balayé au Bernabeu lors du match retour (4-0), mais l’exploit du Léo-Lagrange marquera durablement l’histoire du Club et, plus largement, tiendra une place de choix dans les archives du foot français.
Après quelques détours à Sochaux, Lyon, Bastia, le Luxembourg et Mantes-la-Ville, l’attaquant revient s'établir durablement sur la Côte d'Azur avec son épouse Paulette à l’issue de sa carrière.
Il disparaît le 22 avril 2010 à l’âge de 79 ans.