
Interview
Eric Mouloungui : « Je vais tout donner »
Eliminé en quart de finale de la Coupe d'Afrique des Nations, l'attaquant gabonais a effectué son retour à Charles-Ehrmann ce matin, en compagnie de Lloyd Palun. La compétition dans le rétroviseur, il entend ne plus se consacrer qu'au maintien de son club.Eric, comment s'est déroulée la Coupe d'Afrique des Nations ?
C'est la première fois que la compétition se déroulait au Gabon, je n'avais encore jamais vécu ça au pays. Même si nous ne sommes pas allés au bout, ça a été une réussite et je rentre avec une grande satisfaction. Le pays et le peuple sont fiers de nous. Nous avons quitté la compétition sans perdre le moindre match (le Gabon a été éliminé par le Mali aux tirs aux buts).
Quelle est la conception du football, là-bas ?
C'est le sport-roi, populaire. Le football permet aux Gabonais d'oublier un peu leur quotidien, même s'ils ne vivent pas non plus dans la détresse. Beaucoup se sont reconnus en nous, ils nous ont soutenu à fond. Nous avons montré que nous avons une belle équipe ; il faut poursuivre le travail.
En tant que joueur confirmé de la sélection, on imagine que tu as pris le jeune Lloyd Palun sous ton aile...
Je suis probablement celui qui le connaît le mieux. Nous défendons les mêmes couleurs en club et avec la sélection, nous sommes ensemble au quotidien. Alors sachant que nous nous entendons bien, depuis qu'il est appelé, je lui explique un peu comment ça se passe, je le conseille...
Comment as-tu suivi les performances de l'OGC Nice depuis la CAN ?
Je n'ai pas pu visionner les matchs mais j'ai suivi les résultats, j'ai eu le coach au téléphone. J'ai encouragé mes coéquipiers, aussi. J'étais loin des yeux, mais près du c?ur...
N'était-ce pas trop frustrant d'assister aux mauvais résultats, impuissant ?
Si. Pour autant, je suis de ceux qui croient au maintien. Dur comme fer. Nous avons les joueurs, l'équipe pour. Il ne manque qu'un déclic. Une fois que nous serons sortis de cette zone rouge, ça va également nous faire beaucoup de bien.
« Paris, tout le monde sera gonflé à bloc »
As-tu conscience des attentes que tu suscites ?
C'est bien, ça veut dire qu'on compte sur moi. C'est toujours plaisant de se sentir important. A moi de montrer que c'est justifié. La CAN appartient désormais au passé, même si elle restera un magnifique souvenir. Ma priorité aujourd'hui, c'est que l'OGC Nice se maintienne. Je ne serai pas le messie, mais plus je serai bon, plus j'apporterai
au Gym. Je vais tout donner.
Nice-PSG pour ton retour, ce doit être stimulant...
Ça l'est, oui. Niveau motivation, il n'y a pas mieux. C'est le leader, avec tout ce qu'il y a autour. J'espère qu'on va avoir droit à un beau match. Tout le monde sera gonflé à bloc pour cette opportunité de réaliser un gros coup.
Physiquement, seras-tu à 100 % ?
Mon dernier match remonte à dimanche dernier, où j'ai disputé 120 minutes. Je suis au point. Il n'y a que le choc thermique que je vais devoir dépasser. Sinon, je pense être prêt. Et j'entends bien me donner tous les moyens pour récupérer le plus vite, et terminer la saison de la plus belle des manières.
Pendant ton absence, le club s'est aussi renforcé avec les arrivées de Kévin Anin et Elliot Grandin...
C'est une très bonne chose. Je connais bien le jeu, et les qualités que Kévin Anin montre depuis plusieurs années. Elliot Grandin est passé par Caen, Marseille, la Premier League, je suis convaincu qu'il est aussi un très bon renfort. Ce sont des bons joueurs, ils vont nous aider.
Egalement lors de la CAN, ton pote Emerse Faé a appris qu'il devait mettre un terme à sa carrière...
Je n'ai pas les mots? C'est un bon ami à moi, oui. Nous pensions nous croiser à Libreville, sachant qu'il va assister à la demi-finale de la Côte d'Ivoire, mais nous ne nous sommes pas vus. C'est une grosse perte pour le club et pour lui. J'ai le même âge, je n'ose même pas imaginer? Mais je sais qu'Emerse est mentalement costaud. Tout doucement, il va essayer de passer à autre chose. J'ai confiance, il est intelligent, bien dans sa tête. C'est aussi la preuve qu'il faut relativiser et profiter à fond, nous qui avons la chance de pouvoir pratiquer notre métier.
C'est la première fois que la compétition se déroulait au Gabon, je n'avais encore jamais vécu ça au pays. Même si nous ne sommes pas allés au bout, ça a été une réussite et je rentre avec une grande satisfaction. Le pays et le peuple sont fiers de nous. Nous avons quitté la compétition sans perdre le moindre match (le Gabon a été éliminé par le Mali aux tirs aux buts).
Quelle est la conception du football, là-bas ?
C'est le sport-roi, populaire. Le football permet aux Gabonais d'oublier un peu leur quotidien, même s'ils ne vivent pas non plus dans la détresse. Beaucoup se sont reconnus en nous, ils nous ont soutenu à fond. Nous avons montré que nous avons une belle équipe ; il faut poursuivre le travail.
En tant que joueur confirmé de la sélection, on imagine que tu as pris le jeune Lloyd Palun sous ton aile...
Je suis probablement celui qui le connaît le mieux. Nous défendons les mêmes couleurs en club et avec la sélection, nous sommes ensemble au quotidien. Alors sachant que nous nous entendons bien, depuis qu'il est appelé, je lui explique un peu comment ça se passe, je le conseille...
Comment as-tu suivi les performances de l'OGC Nice depuis la CAN ?
Je n'ai pas pu visionner les matchs mais j'ai suivi les résultats, j'ai eu le coach au téléphone. J'ai encouragé mes coéquipiers, aussi. J'étais loin des yeux, mais près du c?ur...
N'était-ce pas trop frustrant d'assister aux mauvais résultats, impuissant ?
Si. Pour autant, je suis de ceux qui croient au maintien. Dur comme fer. Nous avons les joueurs, l'équipe pour. Il ne manque qu'un déclic. Une fois que nous serons sortis de cette zone rouge, ça va également nous faire beaucoup de bien.
« Paris, tout le monde sera gonflé à bloc »
As-tu conscience des attentes que tu suscites ?
C'est bien, ça veut dire qu'on compte sur moi. C'est toujours plaisant de se sentir important. A moi de montrer que c'est justifié. La CAN appartient désormais au passé, même si elle restera un magnifique souvenir. Ma priorité aujourd'hui, c'est que l'OGC Nice se maintienne. Je ne serai pas le messie, mais plus je serai bon, plus j'apporterai
au Gym. Je vais tout donner.
Nice-PSG pour ton retour, ce doit être stimulant...
Ça l'est, oui. Niveau motivation, il n'y a pas mieux. C'est le leader, avec tout ce qu'il y a autour. J'espère qu'on va avoir droit à un beau match. Tout le monde sera gonflé à bloc pour cette opportunité de réaliser un gros coup.
Physiquement, seras-tu à 100 % ?
Mon dernier match remonte à dimanche dernier, où j'ai disputé 120 minutes. Je suis au point. Il n'y a que le choc thermique que je vais devoir dépasser. Sinon, je pense être prêt. Et j'entends bien me donner tous les moyens pour récupérer le plus vite, et terminer la saison de la plus belle des manières.
Pendant ton absence, le club s'est aussi renforcé avec les arrivées de Kévin Anin et Elliot Grandin...
C'est une très bonne chose. Je connais bien le jeu, et les qualités que Kévin Anin montre depuis plusieurs années. Elliot Grandin est passé par Caen, Marseille, la Premier League, je suis convaincu qu'il est aussi un très bon renfort. Ce sont des bons joueurs, ils vont nous aider.
Egalement lors de la CAN, ton pote Emerse Faé a appris qu'il devait mettre un terme à sa carrière...
Je n'ai pas les mots? C'est un bon ami à moi, oui. Nous pensions nous croiser à Libreville, sachant qu'il va assister à la demi-finale de la Côte d'Ivoire, mais nous ne nous sommes pas vus. C'est une grosse perte pour le club et pour lui. J'ai le même âge, je n'ose même pas imaginer? Mais je sais qu'Emerse est mentalement costaud. Tout doucement, il va essayer de passer à autre chose. J'ai confiance, il est intelligent, bien dans sa tête. C'est aussi la preuve qu'il faut relativiser et profiter à fond, nous qui avons la chance de pouvoir pratiquer notre métier.