Compte Rendu

St Etienne 0-2 Nice

L'OGC Nice réalise le coup parfait en s'imposant 2 à 0 à St Etienne tandis que ses rivaux font du surplace. Un succès précieux, amorcé par un but incroyable de Kafou Coulibaly.A St Etienne, Stade Geoffroy-Guichard, OGC Nice bat AS St Etienne 2 à 0 (mi-temps 0-0)

19.793 spectateurs

Arbitre :
M. Ledentu

Buts : Coulibaly (55è), Mounier (85è) pour Nice

Avertissements : Perrin à St Etienne ; Ben Saada à Nice

St Etienne : Janot - Ebondo, Marchal, Monsoreau, Bocanegra - Perrin (c), Matuidi, Batlles (Ravet, 61è), Alonso (Landrin, 74è) - Sako (Payet, 61è), Rivière

Nice : Ospina - Coulibaly, Civelli, Pejcinovic (Mabiala, 88è), Clerc - Digard, Faé, Sablé (Gace, 81è) - Ben Saada, Mounier - Bellion (Mouloungui, 62è)C'est ce que l'on appelle une soirée parfaite. Sur un plan comptable, les chiffres parlent d'eux-mêmes. Nice signe son deuxième succès de la saison à l'extérieur, après Lorient lors de la... deuxième journée. C'était d'ailleurs la seule fois jusqu'à présent où ils étaient parvenus à inscrire plus d'un but en déplacement. A Geoffroy Guichard, les niçois ont aussi plus fait trembler les filets que lors des 6 dernières journées. Un succès par deux buts d'écart qui permet de prendre deux points supplémentaires sur la zone rouge, désormais située à quatre points.

Ce succès si précieux dans le Chaudron, les niçois l'ont acquis en deux temps. A 0-0 tout d'abord, ils ont défendu avec une hargne et une volonté qui ne laissent aucun doute sur leur état d'esprit après une semaine agitée en coulisses. Bien que privés de ballon (63% de possession pour l'ASSE en première période), ils n'ont concédé que peu d'occasions : Alonso à la 1ère, Rivière à la 16è et Bocanegra à la 18è ont été les seuls à s'approcher du but d'Ospina.

Organisés en 4-5-1 comme face au PSG, les hommes d'Eric Roy ont constitué deux lignes resserrées, compactes. David Bellion, dans un rôle ingrat, n'a pas ménagé ses efforts une heure durant et aurait même pu ouvrir la marque sur la seule occasion franche des rouge et noir lors de la première période, en tirant profit d'une mésentente Marchal - Monsoreau, mais le poteau renvoyait sa tentative (44è).

Dès le début de la seconde période, Nice était plus entreprenant. Ben Saada par deux fois tentait sa chance, dans des positions compliquées, mais démontrait par là même une envie d'aller de l'avant et de prendre des risques. Une volonté concrétisée par l'incroyable but de Kafoumba Coulibaly quelques minutes plus tard. Servi le long de la touche par Faé, l'ivoirien frappait fort devant le but. Prise de l'extérieur, sa frappe flottait et terminait sa course dans la lucarne d'un Janot médusé (55è). Le premier but de la saison du nouveau Roberto Carlos niçois !

Les stéphanois, qui restaient déjà sur deux défaites face à Lyon et Marseille, allaient perdre pied suite à ce but. Lancé dans la profondeur Bellion avait la balle du 2-0 au bout de la chaussure mais Marchal revenait in extremis (56è). Mouloungui, qui l'avait remplacé peu après, s'échappait dans le dos de la défense forézienne mais poussait trop loin son ballon et permettait à Janot de s'interposer. Nice multipliait les opportunités, mais ne faisait pas ce break libérateur. Du moins, pas jusqu'à la 85è où une énième contre-attaque faisait mouche, par Anthony Mounier qui se présentait sur la droite devant Janot et enroulait du gauche pour délivrer les siens. L'ex-lyonnais pouvait fêter son but devant le kop niçois ivre de joie, sa réalisation clôt le suspense d'une rencontre synonyme, espérons le, de renouveau pour le Gym !