
Interview
David Bellion : « Revoir 25 000 Niçois au stade de France?»
L'attaquant niçois, non qualifié pour affronter Bordeaux dimanche, retrouvera demain le groupe pour s'envoler vers la région parisienne. Drancy, nouvelle étape d'une épopée qu'il appelle de ses voeux...David, tu as souffert dimanche dans les tribunes de Chaban-Delmas...
C'était frustrant. Contre Lyon, on a fait un bon match, dans l'agressivité comme dans le jeu. Et là, on perd des points? Même si le championnat est bizarre, on se retrouve en bas. Et face à Sochaux, on n'aura pas le droit à l'erreur.
Le match le plus important : Drancy ou Sochaux ?
L'un va avec l'autre. Drancy nous permet de penser à autre chose, de savourer ce parcours en Coupe tandis que tant de clubs de Ligue 1 sont au tapis. C'est un bonheur de disputer la Coupe de France, et cette compétition peut nous donner plus de cohésion pour défier Sochaux.
Comment envisages-tu ce huitième de finale ?
Une seule chose compte : la qualif. Il n'y a pas de points à prendre, de différence de buts à soigner, de calculs à faire ; il faut passer. Techniquement c'est dans nos cordes, mais la technique ne suffira pas. Il faudra de la volonté, du mental. C'est peut-être le plus beau match de leur saison, ou de leur vie. A nous de ne pas faire la Une des journaux le lendemain...
Pour toi qui as déjà disputé - et perdu - une finale de Coupe avec le Gym, ce match aura peut-être une saveur particulière...
C'est certain ! Cette épopée est encore bien présente dans ma mémoire. On avait une très belle équipe, avec les Lloris, Ederson, Koné, Vahirua, et les vieux briscards, et on restait sur une belle dynamique en championnat. Mais cette finale, nous ne l'avions tout simplement pas jouée. Alors c'est vrai que j'y pense de temps en temps, en préparant le match de Drancy : j'ai envie de revoir 25 000 Niçois au Stade de France. Ce serait l'occasion de nous faire pardonner certaines prestations plus compliquées, comme face à Lille ou Bordeaux?
Ta préférence : à droite ou dans l'axe ?
Je n'ai pas de préférence. C'est à la sensibilité du coach, je m'adapte. Pour moi, la différence n'est pas dans mon positionnement mais dans celui de l'équipe. Si on a le ballon et qu'on joue haut, je ferai l'essentiel de mes courses vers l'avant. Si on est dominés, il me faudra en revanche fournir beaucoup plus d'efforts de replacement défensif ; or, je n'ai pas encore le coffre de faire les deux sur un match entier, dans la mesure où je n'ai plus joué depuis un an.
C'était frustrant. Contre Lyon, on a fait un bon match, dans l'agressivité comme dans le jeu. Et là, on perd des points? Même si le championnat est bizarre, on se retrouve en bas. Et face à Sochaux, on n'aura pas le droit à l'erreur.
Le match le plus important : Drancy ou Sochaux ?
L'un va avec l'autre. Drancy nous permet de penser à autre chose, de savourer ce parcours en Coupe tandis que tant de clubs de Ligue 1 sont au tapis. C'est un bonheur de disputer la Coupe de France, et cette compétition peut nous donner plus de cohésion pour défier Sochaux.
Comment envisages-tu ce huitième de finale ?
Une seule chose compte : la qualif. Il n'y a pas de points à prendre, de différence de buts à soigner, de calculs à faire ; il faut passer. Techniquement c'est dans nos cordes, mais la technique ne suffira pas. Il faudra de la volonté, du mental. C'est peut-être le plus beau match de leur saison, ou de leur vie. A nous de ne pas faire la Une des journaux le lendemain...
Pour toi qui as déjà disputé - et perdu - une finale de Coupe avec le Gym, ce match aura peut-être une saveur particulière...
C'est certain ! Cette épopée est encore bien présente dans ma mémoire. On avait une très belle équipe, avec les Lloris, Ederson, Koné, Vahirua, et les vieux briscards, et on restait sur une belle dynamique en championnat. Mais cette finale, nous ne l'avions tout simplement pas jouée. Alors c'est vrai que j'y pense de temps en temps, en préparant le match de Drancy : j'ai envie de revoir 25 000 Niçois au Stade de France. Ce serait l'occasion de nous faire pardonner certaines prestations plus compliquées, comme face à Lille ou Bordeaux?
Ta préférence : à droite ou dans l'axe ?
Je n'ai pas de préférence. C'est à la sensibilité du coach, je m'adapte. Pour moi, la différence n'est pas dans mon positionnement mais dans celui de l'équipe. Si on a le ballon et qu'on joue haut, je ferai l'essentiel de mes courses vers l'avant. Si on est dominés, il me faudra en revanche fournir beaucoup plus d'efforts de replacement défensif ; or, je n'ai pas encore le coffre de faire les deux sur un match entier, dans la mesure où je n'ai plus joué depuis un an.