Ce matin se tenait en préfecture une réunion de travail impliquant l'État, la Ligue et l'OGC Nice, concernant le décret de dissolution de la Brigade Sud.Le préfet des Alpes-Maritimes Francis Lamy se félicitait de la « dissolution de sept groupes de supporters dont la BSN, une mesure sans précédent, dans l'intérêt du sport et des vrais supporters ». Et de prévenir d'emblée : pas question d'envisager une reformation du groupement de fait. « Nous transmettrons au parquet tout indice qui laissera supposer une reconstitution. Et les peines prévues par la loi dans ce cas sont lourdes : un an de prison et 15 000 euros d'amende pour les membres, deux ans de prison et 30 000 euros d'amende pour les organisateurs ».

Le président de l'OGC Nice Gilbert Stellardo a tenu lui à calmer le jeu : « Il faut relativiser : 90% des gens de la BSN ont une attitude footballistique. Seule une minorité utilise le football autrement. Les violences reprochées à la BSN sont loin de ce qu'on connaît dans la capitale... »

Si le préfet admet que « 80% des membres de la BSN sont des amoureux de football, on souhaite qu'ils continuent à venir au stade », il estime que « 98% des auteurs d'actes de violence autour de l'OGC Nice sont membres de la BSN". En conclusion, il incite les supporters à « mieux s'organiser » en constituant une association.

Suite à la dissolution de la BSN, l'OGC Nice gèrera directement les abonnements de la Populaire sud.

---