
Interview
Olivier Echouafni : « Comme un enfant »
Le capitaine des Aiglons a le sourire. Et il peut : son équipe reprend des couleurs, lui retrouve le plaisir du terrain. Alors que cinq matchs ? les ultimes de sa carrière ? ? restent à disputer, lui n'a qu'une intention : savourer. Olivier, tu as l'air particulièrement sollicité par les médias, en ce moment...
Tant que ça ? C'est sûr que par rapport au début de saison, je donne plus d'interviewes (rires). Mais ça ne me dérange pas...
Quelle question t'es posée le plus souvent ?
On me demande si on est sauvé. Et on ne l'est pas encore. On me demande aussi si je reste une année de plus. Et je ne sais pas.
Tu as retrouvé le rythme de la compétition, le brassard : il faut reconnaître que ça se passe bien pour toi, en ce moment...
J'en suis très content. Quand on est joueur, c'est le terrain qui manque. Ne pas pouvoir le fouler reste toujours difficile à encaisser. Mais il faut alors savoir garder une certaine ligne de conduite. Si j'ai repris le rythme ? Oui, ça y est. Mais ça faisait six mois que je n'avais plus disputé 90 minutes. Alors contre Lens, je suis vraiment allé chercher au fond de moi-même. J'ai tout donné, encore plus que d'habitude, alors que je voyais mes coéquipiers rentrer en jeu, mais pas à ma place (rires).
Est-ce qu'en ce moment, tu fais un décompte ?
Celui des matchs qui nous restent, oui (rires). Mais c'est tout. On sait qu'un jour ou l'autre, une carrière prend fin. Beaucoup disent s'y préparer sans l'être au fond. Une vie de footeux peut durer de sept à dix-sept ans. Moi, j'ai la chance de faire partie de ceux pour qui ça dure. On verra bien la tournure que ça prendra.
Si tu arrêtes ta carrière en juin prochain, ne serais-tu pas frustré de le faire au terme d'une saison difficile en termes de résultats ?
Non. Le club m'a déjà accordé sa confiance pour une année de plus. Une saison de transition au cours de laquelle je pense largement avoir apporté ma pierre. J'ai toujours été là, présent dans les moments difficiles. Et Dieu sait qu'il y en a eu. A un moment, je pensais que je ne rejouerais plus. Et finalement, en ce moment je joue. Alors je suis comme un enfant qui débute.
« Finir sur une bonne note »
L'objectif de ces prochaines semaines ?
On n'est pas encore maintenu. Mais on peut achever le travail dès ce week-end. Je veux qu'on termine en beauté. Qu'on fasse plaisir à ceux qui viennent nous encourager. Qu'on finisse sur une bonne note, en fait.
Cette année aura été celle de la confirmation de plusieurs jeunes...
Certains présentent un fort potentiel mais demeurent inexpérimentés, manquent de temps de jeu. Mais pour d'autres, on peut reconnaître qu'ils ont franchi un cap, à l'image de Kafou (Coulibaly) ou d'Ismaël (Gace). Isma, ça ne m'étonne pas. Il a les capacités, s'est toujours montré à l'écoute. Il a une belle carrière devant lui, l'a prise par le bon bout. Qu'il continue ses efforts...
Samedi, vous recevez Grenoble...
Je me souviens que l'an passé, ils s'étaient maintenus au terme d'un beau parcours. Cette saison, ils ont beau être derniers, ils viendront ici avec des intentions. D'autant plus que lorsqu'on descend, on a envie de se montrer...
Tant que ça ? C'est sûr que par rapport au début de saison, je donne plus d'interviewes (rires). Mais ça ne me dérange pas...
Quelle question t'es posée le plus souvent ?
On me demande si on est sauvé. Et on ne l'est pas encore. On me demande aussi si je reste une année de plus. Et je ne sais pas.
Tu as retrouvé le rythme de la compétition, le brassard : il faut reconnaître que ça se passe bien pour toi, en ce moment...
J'en suis très content. Quand on est joueur, c'est le terrain qui manque. Ne pas pouvoir le fouler reste toujours difficile à encaisser. Mais il faut alors savoir garder une certaine ligne de conduite. Si j'ai repris le rythme ? Oui, ça y est. Mais ça faisait six mois que je n'avais plus disputé 90 minutes. Alors contre Lens, je suis vraiment allé chercher au fond de moi-même. J'ai tout donné, encore plus que d'habitude, alors que je voyais mes coéquipiers rentrer en jeu, mais pas à ma place (rires).
Est-ce qu'en ce moment, tu fais un décompte ?
Celui des matchs qui nous restent, oui (rires). Mais c'est tout. On sait qu'un jour ou l'autre, une carrière prend fin. Beaucoup disent s'y préparer sans l'être au fond. Une vie de footeux peut durer de sept à dix-sept ans. Moi, j'ai la chance de faire partie de ceux pour qui ça dure. On verra bien la tournure que ça prendra.
Si tu arrêtes ta carrière en juin prochain, ne serais-tu pas frustré de le faire au terme d'une saison difficile en termes de résultats ?
Non. Le club m'a déjà accordé sa confiance pour une année de plus. Une saison de transition au cours de laquelle je pense largement avoir apporté ma pierre. J'ai toujours été là, présent dans les moments difficiles. Et Dieu sait qu'il y en a eu. A un moment, je pensais que je ne rejouerais plus. Et finalement, en ce moment je joue. Alors je suis comme un enfant qui débute.
« Finir sur une bonne note »
L'objectif de ces prochaines semaines ?
On n'est pas encore maintenu. Mais on peut achever le travail dès ce week-end. Je veux qu'on termine en beauté. Qu'on fasse plaisir à ceux qui viennent nous encourager. Qu'on finisse sur une bonne note, en fait.
Cette année aura été celle de la confirmation de plusieurs jeunes...
Certains présentent un fort potentiel mais demeurent inexpérimentés, manquent de temps de jeu. Mais pour d'autres, on peut reconnaître qu'ils ont franchi un cap, à l'image de Kafou (Coulibaly) ou d'Ismaël (Gace). Isma, ça ne m'étonne pas. Il a les capacités, s'est toujours montré à l'écoute. Il a une belle carrière devant lui, l'a prise par le bon bout. Qu'il continue ses efforts...
Samedi, vous recevez Grenoble...
Je me souviens que l'an passé, ils s'étaient maintenus au terme d'un beau parcours. Cette saison, ils ont beau être derniers, ils viendront ici avec des intentions. D'autant plus que lorsqu'on descend, on a envie de se montrer...