
Interview
Larrys Mabiala : « Ne pas s'enflammer »
Le jeune et polyvalent défenseur niçois était le week-end dernier de retour au Parc des Princes. Il raconte ses émotions et le mieux de l'équipe. Sans oublier de faire son mea culpa. Entretien. Larrys, tu es resté à Paris après la victoire de samedi ?
Oui. Ce petit séjour à Paris m'a permis de revoir mes amis et ma famille, ce que je n'avais pas fait depuis longtemps. De me ressourcer chez moi, de recharger les batteries.
Ça t'a fait quoi de retourner au Parc ?
Je dois admettre que ça m'a fait bizarre. J'ai essayé de faire abstraction du contexte, mais avant le match je n'ai pas tellement réussi. J'ai eu un peu de mal à me concentrer ; d'ailleurs, le coach me l'a fait remarquer juste avant que je retourne aux vestiaires après l'échauffement. Mais j'avais surtout très très envie de gagner ce match, et dès la première seconde j'étais à fond dedans. Je voulais prouver à tous que j'avais, moi aussi, ma place en Ligue 1.
Justement, tu as revu tes anciens dirigeants, tes anciens partenaires. De quoi avez-vous parlé ?
Les dirigeants ont suivi mon début de saison, et m'ont dit qu'ils étaient contents pour moi que j'ai plus de temps de jeu à Nice qu'à Paris. Ils ont tout simplement reconnu que j'avais fait le bon choix. Celui qui me permet d'évoluer, de progresser. J'en suis convaincu également. Surtout quand je revois mes anciens partenaires, notamment les plus jeunes, que j'ai côtoyé plusieurs années au PSG. Par rapport à la saison dernière, ils en sont au même point et doivent se contenter de petits bouts de matches.
Toi, tu as débuté onze des douze matches depuis le début de saison. T'attendais-tu à tant jouer ?
Non. Mon objectif en signant à l'OGC Nice était de jouer le plus possible, mais sans imaginer que ça viendrait si vite. Pourtant, même si je suis passé à côté de certains matches, le coach ne m'a pas sorti de l'équipe. Certaines fois, je m'attendais vraiment à ce que ce soit le cas. Comme la saison passée à Paris, où à la moindre contre-performance on se retrouvait sur le banc. C'est pourquoi, tous les jours, en match comme à l'entraînement, j'essaie de rendre au coach cette confiance qu'il m'accorde.
Vous venez de prendre douze points sur quinze...
(Il coupe) Oui, et ça va beaucoup mieux ! C'était un petit peu tendu, même avec les supporters à certains moments. Il a fallu remettre les choses à plat et prendre le taureau par les cornes. Ça a mis un peu de temps et il ne faut pas encore s'enflammer, malgré la bonne petite série qu'on vient de réaliser.
La réunion de vestiaire après la déroute à Lorient est-elle l'élément déclencheur ?
Oui, on peut dire que ce fut le premier déclic. On s'est dit des choses pas agréables à entendre, et ça a fait du bien. On s'est dit surtout que ça ne servait à rien de faire des longs discours ; ce n'est pas en parlant mais en jouant qu'on gagne des matches. Le second déclic fut le match de Lyon : les paroles ont été suivies d'actes. Et on a pu enchaîner ces trois victoires qui nous permettent de souffler un peu.
L'équipe est guérie ?
Non, je ne pense pas que les problèmes soient derrière nous. On peut vite retomber dans nos travers. Aujourd'hui, ça nous sourit, mais il faut surtout continuer à bosser autant pour que ça dure...
Quand tu entends que le club cherche à recruter un défenseur d'expérience, tu en penses quoi ?
Que c'est toujours bien de renforcer l'équipe. Le joueur qui arrivera apportera l'expérience qu'il nous manque peut-être, car nous avons une équipe et une défense jeune. Je ne vois pas du tout ça comme un manque de confiance. A un moment donné, quand quelque chose ne va pas il faut bien trouver des solutions. Et dans notre cas, recruter est l'une des plus logiques. D'autant que, comme je l'ai dit, je ne suis pas exempt de tout reproche en quelques occasions. De toute manière, je continuerai à travailler dur pour montrer que je peux m'imposer en Ligue 1.
Oui. Ce petit séjour à Paris m'a permis de revoir mes amis et ma famille, ce que je n'avais pas fait depuis longtemps. De me ressourcer chez moi, de recharger les batteries.
Ça t'a fait quoi de retourner au Parc ?
Je dois admettre que ça m'a fait bizarre. J'ai essayé de faire abstraction du contexte, mais avant le match je n'ai pas tellement réussi. J'ai eu un peu de mal à me concentrer ; d'ailleurs, le coach me l'a fait remarquer juste avant que je retourne aux vestiaires après l'échauffement. Mais j'avais surtout très très envie de gagner ce match, et dès la première seconde j'étais à fond dedans. Je voulais prouver à tous que j'avais, moi aussi, ma place en Ligue 1.
Justement, tu as revu tes anciens dirigeants, tes anciens partenaires. De quoi avez-vous parlé ?
Les dirigeants ont suivi mon début de saison, et m'ont dit qu'ils étaient contents pour moi que j'ai plus de temps de jeu à Nice qu'à Paris. Ils ont tout simplement reconnu que j'avais fait le bon choix. Celui qui me permet d'évoluer, de progresser. J'en suis convaincu également. Surtout quand je revois mes anciens partenaires, notamment les plus jeunes, que j'ai côtoyé plusieurs années au PSG. Par rapport à la saison dernière, ils en sont au même point et doivent se contenter de petits bouts de matches.
Toi, tu as débuté onze des douze matches depuis le début de saison. T'attendais-tu à tant jouer ?
Non. Mon objectif en signant à l'OGC Nice était de jouer le plus possible, mais sans imaginer que ça viendrait si vite. Pourtant, même si je suis passé à côté de certains matches, le coach ne m'a pas sorti de l'équipe. Certaines fois, je m'attendais vraiment à ce que ce soit le cas. Comme la saison passée à Paris, où à la moindre contre-performance on se retrouvait sur le banc. C'est pourquoi, tous les jours, en match comme à l'entraînement, j'essaie de rendre au coach cette confiance qu'il m'accorde.
Vous venez de prendre douze points sur quinze...
(Il coupe) Oui, et ça va beaucoup mieux ! C'était un petit peu tendu, même avec les supporters à certains moments. Il a fallu remettre les choses à plat et prendre le taureau par les cornes. Ça a mis un peu de temps et il ne faut pas encore s'enflammer, malgré la bonne petite série qu'on vient de réaliser.
La réunion de vestiaire après la déroute à Lorient est-elle l'élément déclencheur ?
Oui, on peut dire que ce fut le premier déclic. On s'est dit des choses pas agréables à entendre, et ça a fait du bien. On s'est dit surtout que ça ne servait à rien de faire des longs discours ; ce n'est pas en parlant mais en jouant qu'on gagne des matches. Le second déclic fut le match de Lyon : les paroles ont été suivies d'actes. Et on a pu enchaîner ces trois victoires qui nous permettent de souffler un peu.
L'équipe est guérie ?
Non, je ne pense pas que les problèmes soient derrière nous. On peut vite retomber dans nos travers. Aujourd'hui, ça nous sourit, mais il faut surtout continuer à bosser autant pour que ça dure...
Quand tu entends que le club cherche à recruter un défenseur d'expérience, tu en penses quoi ?
Que c'est toujours bien de renforcer l'équipe. Le joueur qui arrivera apportera l'expérience qu'il nous manque peut-être, car nous avons une équipe et une défense jeune. Je ne vois pas du tout ça comme un manque de confiance. A un moment donné, quand quelque chose ne va pas il faut bien trouver des solutions. Et dans notre cas, recruter est l'une des plus logiques. D'autant que, comme je l'ai dit, je ne suis pas exempt de tout reproche en quelques occasions. De toute manière, je continuerai à travailler dur pour montrer que je peux m'imposer en Ligue 1.