Réaction

P. Vieira : « Ça rend les choses presque impossibles »

Patrick Vieira a livré ses impressions à l'issue de la défaite du Gym contre le Slavia Prague (1-3).

Est-ce que cette défaite est votre plus grande désillusion à Nice ?
C’est une grosse déception parce qu’on avait l’intention et l’envie de gagner ce match. On a vu que le haut niveau se joue sur les détails. Et sur ces détails-là, on a encore été insuffisants ce soir. On a manqué de réussite. Malheureusement on prend ce 2e but au mauvais moment. A partir de là, ça a rendu les choses beaucoup plus compliquées pour nous. C’est l’apprentissage du haut niveau et de la Coupe d’Europe. Mais encore une fois, c’est une grosse déception.

Quel a été votre discours dans le vestiaire ? Car il reste deux matchs mais la qualification semble compromise...
Cette défaite rend les choses presque impossibles. Ce qu’il faut, c’est se remobiliser pour le match de championnat (contre Dijon, ce dimanche à 17h) qui sera important pour nous, notre classement et l’aspect psychologique. On est dans une position assez intéressante dans le championnat qui est assez serré. Si on veut rester dans le groupe de tête, il faudra faire un résultat positif.

Vous attendiez de la détermination pour compenser le physique. Est-ce que vous êtes satisfait de la première heure de jeu au niveau de l’état d’esprit ?
Au niveau de l’intensité, de la concentration, de l’envie de bien faire, les joueurs ont été plutôt encourageants. Est-ce que ça a duré 92 minutes ? Non. Il y a eu des trous, des moments difficiles. Ça reste insuffisant par rapport à cette Coupe d’Europe, parce que la Coupe d’Europe se joue sur des détails, sur la concentration, sur l’impact physique qu’on peut apporter. On a failli dans certains domaines et on l’a payé cher. D’un autre côté, on a manqué de réussite sur nos dernières passes, sur nos choix. Alexis touche le poteau, la tête de Stanley (ne passe pas loin). Ça fait partie de ce manque d’expérience, de l’apprentissage. Des matchs comme celui de ce soir rendront nos joueurs meilleurs. Quand on passe par ces moments-là, qui sont compliqués, il faut faire front et accepter le fait qu’on est pratiquement éliminés.

Est-ce que vous devez accentuer le travail sur les coups de pied arrêtés défensifs ?
On est assez fragiles sur coups de pied arrêtés. Ça fait longtemps qu’on travaille dessus. C’est un état d’esprit. Et au niveau de l’agressivité, on ne l’a pas encore. On doit progresser et pour le faire, il faut changer notre état d’esprit parce que malheureusement, on le paye cash.