Après Slavia 3-2 Nice
Vieira : « Le Slavia en voulait plus »
L'entraîneur de l'OGC Nice Patrick Vieira s'est exprimé après la défaite de son groupe sur la pelouse du Slavia Prague (3-2).
Coach, quelle est votre analyse de la prestation de votre équipe ?
C’est une défaite frustrante parce qu’il y avait la place pour mieux faire. Nous n'avons pas été très bons dans l'utilisation du ballon et notre jeu a manqué de profondeur. Nous n'avons jamais trouvé la solution face à leur ligne de 6 dans la base défensive.
L'équipe a encaissé 3 nouveaux buts après les 6 pris à Leverkusen.
Défensivement on fait des erreurs impardonnables qui sont punies à ce niveau. Nous avons manqué d'agressivité et de cohésion dans la phase défensive. On prend aussi un but sur coup de pied arrêté, c'est frustrant. L'adversaire en voulait plus que nous et c'est ce qui me dérange.
Certains joueurs doivent prendre plus de responsabilités en l'absence de Dante.
C’est collectif, à partir du moment où Dante n’est pas là j’attends de plusieurs joueurs qu’ils prennent des responsabilités. Ce soir on a failli parce que le Slavia en voulait plus que nous. On ne peut pas dire qu’ils ont été meilleurs ou que nous n'avons pas essayé de jouer. Mais la grosse différence c’est qu’ils ont tout fait à 300% alors que nous avons manqué de rythme dans ce qu'on a essayé de mettre en place. Ça a été difficile de leur poser des problèmes. Les 3 équipes qu’on a jouées (en Ligue Europa) étaient là pour jouer un match de coupe d’Europe, nous, nous avions de bonnes intentions mais il faut en faire plus et nous n'avons pas su le faire collectivement.
Malgré tout le but de Ndoye en fin de match peut avoir son importance pour la suite de la compétition.
Ce deuxième but est important mais quand on regarde les 3 matchs joués en coupe d’Europe cette saison, on a été insuffisant au niveau de l'intensité et dans les duels. On doit progresser là-dessus. Si on veut vraiment sortir des poules il y a encore beaucoup de choses à améliorer notamment notre esprit de compétition qui nous fait défaut en Ligue Europa. Lorsqu’on entre sur le terrain Il y a un écart entre l’adversaire et nous-mêmes.
En première période Rony Lopes est passé en position de relayeur et Amine Gouiri s'est rapproché de Kasper Dolberg. Quelle était l'idée de cette réorganisation ?
D'avoir Amine plus dans l’axe pour pouvoir apporter du soutien à Kasper qui était un peu esseulé, avec Pierre (Lees-Melou) et Rony derrière eux. Le Slavia avait un joueur sur Morgan (Schneiderlin) et nous avons essayé de trouver le décalage pour pouvoir faire sortir Andy (Pelmard) ou Bambu avec le ballon, mais nous n’avons pas mis assez de rythme pour faire ce décalage et créer le surnombre.