Hommage
J-P. Rivère : « C’était la classe »
« C’était une grande figure de cette génération entraînée par Nenad Bjekovic, celle de Daniel Bravo, Milos Djelmas, ou encore René Marsiglia. Une équipe qui, avant que le club ne connaisse des heures bien sombres, avait fait vibrer le public jusqu’en demi-finale de la coupe de France puis lors d’une belle saison en 1989. Il était là aussi contre Strasbourg lors du fameux barrage. Et à nouveau là pour défendre ce maillot au début des années 90 après la rétrogradation du club. Sa disparition est une si triste nouvelle », a réagi Jean-Pierre Rivère.
« C’était la classe. Et en même temps un défenseur intraitable, appuie le président de l'OGC Nice. Il suffit d’écouter les supporters qui ont vécu cette époque au Ray. Ils en parlent encore avec tant d’enthousiasme. Il est resté dans leur coeur. Et je sais que le club est aussi resté dans le sien. Il avait le sang rouge et noir. Ses fils l’ont aussi. Il peut être fier de leur avoir transmis sa passion pour le football, comme son père l’avait fait avant lui, et de les avoir vus à leur tour au haut niveau. Sur le terrain pour Rok et Luka, et aujourd’hui sur le banc pour ce dernier. Nous pensons très fortement à eux, et à tous ceux dont il était proche ».
Ces dernières années, de nombreuses tentatives d’hommage sont restées vaines : « Nous l’avions invité à la Der du Ray, à l’inauguration de l’Allianz Riviera et à d’autres occasions mais il n’avait malheureusement pas pu être des nôtres. On aurait tant aimé lui faire retrouver ce public avec qui il avait tissé ce lien si fort. Il fera pour toujours partie de la mémoire collective de la famille rouge et noir ».