L’entraîneur niçois n’était pas satisfait de la prestation de son équipe, après la qualification face à Fréjus Saint-Raphaël (2-0).

Patrick, comment analysez-vous ce match ?
Ça a été un match compliqué, un match de coupe… Nous sommes rentrés sur la pointe des pieds dans la partie. On a manqué de rythme, d’agressivité. Ça rend les choses plus compliquées face à une équipe regroupée et bien organisée, avec un plan de jeu clair. Penser qu’un match est gagné avant de le jouer, il n’y a rien de pire dans le foot et dans le sport en général. Heureusement on a su revenir avec de meilleures intentions en seconde période. Mais lorsque la concentration n’est pas au niveau requis avant un match, c’est compliqué de changer en cours de partie. Au final je suis quand même content de la qualif’, car c’était un match piège. Mais dans le contenu je suis loin d’être satisfait.

On pensait que l’expulsion rapide d’un varois allait vous aider, ça n’a finalement pas trop été le cas ?
Disons que ça nous a peut être trop poussé à essayer de faire la différence individuellement, on a perdu notre jeu collectif. Nous avons fait trop de mauvais choix dans les 30 dernières mètres. J’aurais voulu plus de collectif, plus de mouvement devant. Nous avons eu pas mal de centres mais ils n’ont pas servi à grand chose. Nous étions en dedans, c’est dû au manque de concentration et d’implication.

La relation entre Kasper Dolberg et les autres joueurs offensifs reste à parfaire...
Oui c’est vrai. Il faut que je trouve la bonne solution. Kasper manque de soutien et ne touche pas assez de ballons, ça c’est sûr. Il faut que je trouve des joueurs autour pour tirer le maximum de son potentiel. Adam (Ounas) a je pense les qualités pour avoir une bonne relation avec Kasper sur le terrain. Il n’avait pas disputé 90 minutes dans un match depuis longtemps. Ce but en toute fin de match va lui faire du bien. Il faut qu’on travaille nos automatismes pour être plus dangereux.