Applaudi dès son arrivée dans le Café des Aiglons, l'ancien Aiglon Kamel Larbi s’est confié sur ce retour dans son club formateur. 

Kamel, ça représente quoi pour toi d’être honoré par le Gym ? 
Ça fait plaisir de voir que je suis resté dans les mémoires, malgré les années. C’est un privilège d’être invité au Café des Aiglons, de rencontrer les supporters et de pouvoir partager les souvenirs de ma « petite » carrière à l’OGC Nice. J’en étais très heureux.

Tu parles de « petite » carrière, mais tu resteras à jamais dans le cœur des Niçois, grâce à ce but face à Ajaccio ? 
On m’en parle encore, je croise souvent des supporters dans Nice qui me disent que sans ce but-là, le Gym serait peut-être en Ligue 2. 10 ans, 15 ans après, les gens s’en rappellent encore, c’est un plaisir. 

C’est ton meilleur souvenir sur la Côte d’Azur ? 
Oui évidemment. Après c’est un pointu, il n’est pas magnifique mais il est important, suffisant. L’enjeu c’était de rester en Ligue 1 et nous avions réussi. 

Tu suis toujours l’actualité du club ? 
Bien sûr. Ça m’arrive de venir à l’Allianz avec ma compagne. Avec le temps, ça a bien évolué, avec ce stade magnifique et le centre d’entraînement. Le club se développe, c’est positif. Concernant la saison actuelle, on a eu un peu de mal au début de l’exercice mais on remonte au classement. Il faut laisser un temps d’adaptation à Patrick Vieira pour qu’il puisse montrer ses capacités et ne pas juger les joueurs trop durement. 

Que deviens-tu maintenant ? 
Je jouais à Cagnes-sur-Mer l’année dernière et maintenant je suis à Villefranche Saint-Jean Beaulieu en N3. Ça se passe bien, je continue à prendre du plaisir sur le terrain. Pour moi je suis encore jeune (rires). 

Toujours au même poste ?
Exactement, attaquant ou milieu offensif.

R.G.

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