Devant la presse, le coach niçois a regretté les grosses erreurs de son équipe, qui compromettent la qualification alors que selon lui, le match « aurait dû être plié à la mi-temps ».

Tout avait bien commencé, mais dorénavant la qualification est compromise…
On a fait une très bonne première mi-temps. Il peut y avoir 3 ou 4-0. Mais on ne met pas ces occasions. On perd un ou deux ballons dangereux, face à une équipe redoutable offensivement. Le penalty une minute avant la mi-temps est délicat…

Comment envisagez-vous le retour ? Y croyez-vous encore ?
Je n’y pense pas pour l’instant. On a un match de championnat avant. Marlon a dû sortir à la mi-temps, je ne sais pas s’il sera valide la semaine prochaine, Coly lui sera suspendu. Au final je ne vais pas avoir beaucoup de défenseurs valides.

Vous parliez du penalty avant la mi-temps. Quelle influence a-t-il eu dans le scénario catastrophe de ce soir ?
A ce moment-là, on mène 2-0, avec le sentiment de dominer le match. On avait déjà eu une alerte avec une frappe sur la barre du Lokomotiv. Nos milieux doivent sortir beaucoup plus vite pour les empêcher de venir autour de notre but. Le penalty, il fallait rester calme, c’est une erreur. C’est une équipe très forte dans les petits espaces, ils jouent à terre, vite. Il fallait rester tranquille et éviter ces fautes là. On ne peut pas pour autant dire que c’est le tournant du match. On prend un carton rouge sur un corner pour nous. On fait trop d’erreurs tactiques, ça nous coûte très très cher. Mais c’est la dure loi du foot.

Le plus gros travail des prochains jours ne sera t-il pas psychologique ?
Il faut qu’on se remette de ça c’est sûr. C’est un match qu’on devait plier à la mi-temps. En plus des 2 buts on a 3 ou 4 grosses occasions. Il y a des choses à dire à l’équipe pour se remettre dans le coup pour le retour. D’ici là il y aura un autre match de championnat à préparer.