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Kévin Anin se raconte

Le magazine mensuel SoFoot publie dans son numéro de novembre une longue et saisissante interview de Kévin Anin. 

Paraplégique depuis son accident de voiture le 4 juin 2013, le néo-trentenaire raconte son accident, détaille son quotidien et revient sur son parcours, du quartier du Mont-Gaillard (au Havre) à l’OGC Nice. Lors de cet entretien extrêmement touchant, l’ancien milieu de terrain revient notamment sur le soutien de l’OGC Nice, qui en hommage a retiré son numéro, le 17 : « Ce sont des petits gestes qui font plaisir. Je me dis que les gens ne m’oublient pas. Quand Balotelli est arrivé, je me suis demandé ce qui allait se passer, s’il demandait le 17. S’il l’avait pris, ça m’aurait fait quelque chose. Mais bon, ils ne lui auraient pas donné je pense. » 

Le natif du Havre ne tarit pas d’éloges sur le président Jean-Pierre Rivère et Claude Puel, côtoyés au sein de la maison Rouge et Noire : « ce sont des bonshommes ». Sans oublier son premier entraîneur au Gym, René Marsiglia, décédé le 25 septembre dernier : « c’était un crack. C’est lui qui est venu me chercher ».

Revenu vivre auprès des siens en Normandie, Kevin Anin garde un oeil sur les performances de son ancien club : « Aujourd'hui je regarde Nice ou les gros clubs comme le Barça, etc. Sur une phase de jeu, je me dis : "je me suis déjà vu faire ça"  ou bien "J'aurais plutôt fait ça comme ça". Après, j'ai fait ça toute ma vie, c'est normal que ça me manque. Ce qui me manque le plus, c'est des phases de jeu, des trucs simples, des gestes. Balotelli et Ben Arfa, j'aurais kiffé jouer avec eux… »