Mercato

3 questions à Lucien Favre

Quel bilan tirez-vous du mercato ?

Ce fut très difficile. On a perdu la colonne vertébrale de la saison passée. C’était nécessaire de se renforcer en qualité et en quantité. Je suis content. Il faut à présent trouver la position exacte des joueurs. Mais ce n’est pas sûr que nous changions de système.

Quelle fut la teneur de votre discussion avec Mario Balotelli ?

La qualité la plus importante d’un entraîneur c’est l’honnêteté. Je lui ai dit ce que nous faisions à l’entrainement, les possibilités tactiques, et que je ne faisais aucune différence entre les joueurs. Les meilleurs jouent. Il doit recommencer un travail, car il sort de saisons difficiles. On ne sait pas encore tout à fait où il en est physiquement. Pour bien jouer, il faut du mouvement, se déplacer, défendre,… C’est un travail de longue haleine. Mon travail c’est de corriger et d’améliorer les joueurs sur des points précis, les motiver. Ça, je peux le faire. Il a besoin des autres, de l’entraineur et du staff, mais c’est lui qui fera la différence ici. Avec une bonne volonté, cela se passera très bien. Pour ce qui est de la technique, les deux pieds, l’efficacité devant le but, je ne me fais pas de souci. Il a montré par le passé des qualités énormes ».

Un mot sur Younès Belhanda…

Quand on m’a donné son nom, j’ai dit ok tout de suite. Je garde en tête ce qu’il a accompli à Montpellier en 2012, mais aussi ce qu’il a fait ensuite en Ukraine puis à Schalke. J’ai également passé quelques coups de fil. Tous très positifs. Je sais qu’il peut jouer sur un côté tout comme en 9 et demi derrière l’attaquant. Il est polyvalent. Mais ce qui m’intéresse c’est sa qualité de footballeur, ses percussions, ses passes.