« Je lis que Mario a été proposé à tous les clubs. La vérité, c’est qu’il ne nous a pas été proposé », a corrigé le président Rivère en préambule de la présentation de l'international italien.

« Je connais son agent (Mino Raiola) et quand je vois comment se sont déroulées nos discussions je comprends pourquoi c’est un grand. Il y a quelques temps, je l’ai appelé pour lui dire qu’on recherchait un attaquant. Il me citait des noms. Mais j’avais une idée derrière la tête. Quand je lui ai demandé pour Mario, il m’a répondu que ce n’était pas possible. J’ai continué à l’appeler, et lui ai demandé de rencontrer le joueur. Quand je l’ai vu, j’ai perçu des choses positives. Je marche à l’instinct, et j’ai senti une bonne personne. Le coach l’a ensuite vu. Ils se sont longtemps parlé. Jamais, je ne prendrai un joueur s’il ne convient pas au coach. Ce n’est pas ainsi que nous fonctionnons. C’est un garçon qui fait l’unanimité chez nous et c’est un grand plaisir de l’avoir ».

Un pari ? « La presse dit que nous prenons un risque énorme. Si c'en est un, on l’assume et on le prend avec plaisir ».

Sur un plan financier, le Président a aussi rappelé que le contenu du contrat relevait du « domaine confidentiel ». « Quand quelqu’un sort un chiffre, c’est repris partout, mais l’information n’est pas bonne. Les chiffres sont complètement faux. Je ne ferai pas d’autres commentaires. Ca ne regarde que le joueur, le club et l'agent ».

Jean-Pierre Rivère a également apprécié l’adéquation entre les paroles et les actes de la recrue transalpine. « Il m’a dit que ce n’était pas l’argent qui ferait la différence. Pour preuve, un ami a fait une surenchère importante sur la fin. Mario et Mino ont répondu que ça ne les intéressait pas. Ils m’ont dit « on est dans le projet niçois. Il faut y aller à fond »».

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