Voyage

Bienvenue à Naples

Le Vésuve comme hôte éternel. De larges sourires, des mains qui se serrent, un match qui se lance autour d'une discussion. Un gâteau local en guise de bienvenue et le grand Napoli à chaque fin d'intervention. Les Aiglons sont à Naples, cité atypique et millénaire. Ambiance.


100 mètres parcourus à la sortie de l'aéroport, et déjà le premier symbole. Le premier geste d'une ville immense (4,5 millions d'habitants dans son agglomération). 100 mètres, un virage et un premier rond point. Sur celui-ci, 2 petites cages en délimitant le périmètre, au beau milieu de la route. Des rubans bleu et blanc accrochés aux filets.

A Naples, le roi football et ses ors couleurs mer s'honorent à la première rocade. Se célèbrent dans toutes les rues, s'aperçoivent sur les murs.

Ce soir, le peuple célèbrera le 90e anniversaire de son club, juste avant la rencontre face au Gym. Un club sacré 2 fois champion d'Italie (1987 et 1990) et vainqueur d'une Coupe UEFA (1989) quand un dieu du football (Diego Maradona) dansait au coeur du jeu, revenu sur le devant de la scène avec classe. 2e du dernier championnat italien. Peuplé d'internationaux.

Après le premier rond point napolitain, le bus du Gym a poursuivi sa route. Sur sa gauche, la capitale de la Campanie se dévoile sans complexe. Au loin, le sulfureux volcan reste le point de repère.


Le Centro Direzionale (quartier d'affaire) précède la grande Bleue. Les petites maisons rapprochées et les immeubles se succèdent. Au beau milieux du dédale, des petites églises se promènent. Quelques poubelles dorment parfois au détour d'un virage. L'impression générale se forge au travers des symboles qui s'enchainent.

Arrivés à leur hôtel, les Aiglons ont déjeuné, avant de regagner leur chambre. Déjà dans leur match. Il n'a d'ailleurs pas fallu bien longtemps pour qu'il soit question de jeu. Un bref passage en revue de la presse locale et... l'intervention d'un membre du personnel de l'hôtel, prompt à faire le point. « Vous allez aligner l'équipe annoncée par le journal ? », attaque-t-il l'oeil interrogatif. « Pour nous, ça ne devrait pas être loin... » Ladite équipe locale ? Un 4-3-3 robuste (Rafael – Hysaj, Albiol, Koulibaly, Ghoulam – Allan, Jorginho, Hamsik (cap) – Callejon, Gabbiadini, Insigne), où seuls manquent Pepe Reina « qui s'est fait mal quand il est parti en Espagne » et... Pipita Higuain.

L'ancien attaquant chéri devenu, avec son départ à la Juve, une pointe ennemie. Sans son 1 et son 9, le groupe de Maurizio Sarri possède tout de même de solides arguments. Alors qu'il reprendra le championnat le 21 août, il reste sur plusieurs cartons mis à des équipes de petites divisions.  L'opposition s'annonce solide, alerte et puissante.

Européenne et différente...