Il a évité, avec messieurs Governatori, Bessis et Bacchialoni, que l'OGC Nice ne sombre à l'aube du 3e millénaire. A solidifié les reins de l'institution rouge et noire pour lui permettre de se tenir debout. Passé actionnaire minoritaire depuis l'arrivée du président Jean-Pierre Rivère (2011), Gilbert Stellardo demeurait jusqu'à aujourd'hui président du conseil de surveillance du Gym. En cédant ses parts, et celles des autres actionnaires à Edward Blackmore et son partenaire saoudien, l'ancien président (de 2009 à 2011) s'est donc retiré des affaires du Gym. Avec classe. En rembobinant le film une dernière fois.

Le Gym

« Avec le personnel, les joueurs, nous avons toujours vécu des bons moments. Des déplacements sympathiques, des soirées agréables. C'est du vécu, des bons souvenirs. On a, à un moment donné, passé la main. J'ai trouvé Jean-Pierre, il était déjà venu me voir quelques années auparavant et avait envie de venir au club. Il en était vraiment fan. On s'est dit que c'était la bonne personne pour prendre la suite et assurer la succession. On a été très cools. Nous avons fait un deal, nous l'avons respecté. Je pense qu'on a été des « sleeping partners » tout a fait corrects. On n'a jamais cassé les pieds à personne, même s'il y a eu quelques moments difficiles. »

La transition

« Aujourd'hui, Jean-Pierre (Rivère) nous a demandé si on était d'accord pour passer la main. Ce n'était pas une question financière, ça ne l'a jamais été. On avait des conditions entre nous. Il m'a dit qu'il fallait faire un effort, on a fait l'effort nécessaire. Ça a aussi pu permettre aux nouveaux arrivants d'aider un peu plus le club, et l'apport qui est fait en compte courant nous offre aussi quelques sécurités, donc il n'y a pas de problème. On souhaite à la nouvelle équipe, sous la responsabilité de Jean-Pierre, de continuer à aller de l'avant. Je crois qu'on est heureux aujourd'hui de voir dans quelle position on est. On est heureux aussi de voir les jeunes, dont certains étaient déjà avec nous il y a 4 ou 5 ans. De les voir sortir. De les voir monter. Ça nous fait plaisir. »

Le futur

« On a fait beaucoup dans des conditions qui étaient plus difficiles. Quand certains partenaires venaient voir le Ray, qu'on espérait les faire venir avec nous, ils s'en allaient parce qu'on avait un stade insupportable (sic). On ne pouvait pas vraiment considérer qu'on était une grande équipe de foot. Aujourd'hui c'est le cas, l'Allianz Riviera est une enceinte de qualité, on va avoir un centre d'entraînement de grande qualité, on a un bel effectif, une belle ambiance... Oui, tout ça nous fait plaisir. Pour nous, le bonheur, c'est de voir l'OGC Nice grandir. Ce serait aussi de le voir situé, dans les futures années, dans le 1er tiers du tableau. En observant régulièrement des matchs de Coupe d'Europe, notre bonheur sera parfait. Merci Edward, merci pour Jean-Pierre. Bonne chance et bonne route. »

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