5e du dernier championnat d'Italie, demi-finaliste de la Ligue Europa 2014 / 2015, le Napoli se déplace à l'Allianz Riviera avec l'étiquette « de gros poisson » du paysage européen. Idéal pour que le Gym boucle sa préparation.

Un club à part. Voilà en une expression l'image qui colle aux épaules du Napoli dans l'esprit des amateurs de ballon. Sûrement pour le côté volcanique renvoyé par le mythique stade San Paolo. La folie de la ville. Ou le souvenir des exploits de Diego Maradona, qui offrit à sa cité d'adoption deux titres de champion (1987, 1990, les deux seuls de son histoire) et une C3 (1989) dans les années 90. Après un passage à vide au début des années 2000, marqué par des soucis financiers, des saisons en serie(s) C (3e division) et B (2e), l'institution - désormais dirigée par le président De Laurentiis – est revenue sur le devant de la scène en un éclair. Par la grande porte. Celle qui lui a permis de redorer son blason et d'aiguiser ses nouvelles ambitions. Deux vertus trouvant un écho dans l'équipe façonnée depuis la remontée en Serie A (2008). Une équipe ayant pris une ampleur internationale, revenue sur les cimes du Calcio et sur la scène européenne avec appétit.

« Pipita, le fuoriclasse »

Désormais, l'Italie et l'Europe comptent de nouveau sur le Napoli. Ces dernières années, les « Partenopei » squattent les hauteurs du championnat et la scène continentale. Après être sorti des 8es de finales de la Ligue des Champions 2011 / 2012, sous l'impulsion du duo sud-américain Cavani / Lavezzi, ils ont atteint le dernier carré de la Ligue Europa la saison passée, où ils ont finalement chuté face à la surprenante équipe du  Dniepropetrovsk. Truffée de talents, l'escouade bleue ne possède pratiquement que des internationaux. Dans toutes les lignes. Et sur le banc. Un petit aperçu de l'effectif pléthorique posé au pied du Vésuve ? Ne citons que Raul Albiol (international espagnol), Faouzi Ghoulam (algérien), Vlad Chiriches (roumain), Christian Maggio (italien) derrière ; Gokhan Inler (suisse), Marek Hamsik (slovaque) et Jonathan De Guzman (néerlandais) au milieu ; Lorenzo Insigne (italien), Dries Mertens (belge) ou Manolo Gabbiadini (italien) devant...

Des talents auxquels il faut également ajouter les éléments revenus de la Copa America (Andujar, Zuniga, Vargas et « Pipita » Higuain) et notamment, parmi eux, la star argentine dernièrement citée. Un « fuoriclasse » selon les termes de son propre coach Maurizio Sarri (arrivé en remplacement de Rafael Benitez cet été), auteur de 50 buts en deux saisons, qui sera cependant un peu court pour effectuer ses premières minutes de l'été à l'Allianz Riviera.

 

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