Interview
Bauthéac, la montée en puissance
Eric Bauthéac est à nouveau décisif pour le Gym. De passage devant les micros lundi, il a donné les raisons de sa montée en puissance, ainsi que celle de son équipe, avant le derby face à Marseille.
2e succès DE SUITE
On a la « banane ». Bordeaux, c'était un gros morceau (6e avant le match) et on a su gagner. On était coincé en première mi-temps. On avait peur d'aller de l'avant et on a eu du mal à se projeter. En seconde période, on s'est lâché. Le coach a senti qu'on pouvait faire un coup sur les contres et on gagne le match. On s'est régalé. Ça donne du spectacle et tout le monde est gagnant dans l'histoire. Il faut maintenant essayer de se libérer plus rapidement.
Le caractère
Nous avons des ressources. C'est la cinquième fois déjà qu'on renverse la vapeur. Cela prouve notre mental d'acier. Vous savez dans l'équipe, il y a vraiment une osmose. On se fait souvent des petites réunions entre nous et on s’est dit qu'il fallait qu'on se lâche. Ce n'est qu'une question de mental. Il faut rentrer dedans et aller de l'avant dès les premières minutes du match. C'est ce qu'on s’est dit en seconde mi-temps à Bordeaux. Le coach nous parle aussi beaucoup et nous montre énormément de vidéos. Il a su trouver les mots pour qu’on engrange de la confiance.
Le vrai Bauthéac
Oui, je monte en puissance. Je reviens vraiment à mon meilleur niveau et je le ressens sur le terrain. J'ai fait une superbe préparation cet été. Je me sentais vraiment au top mais je me suis malheureusement re-blessé au premier match. A mon poste, dans le couloir, tu cours énormément. Si physiquement tu n'es pas au top, c'est vraiment compliqué. J'ai donc eu moins de temps de jeu. Pour ma part, j'ai besoin de jouer tout un match pour être mieux physiquement et plus performant à celui d'après. Aujourd'hui, j'ai la chance de jouer et c'est à moi de prouver chaque week-end que je le mérite.
Le nouveau positionnement à droite
C'est une révélation, oui (il sourit). En tout, dans ma carrière, je n’ai dû jouer qu'une seule fois sur le côté droit avant le match contre Lorient. C'est une bonne découverte et ça se passe plutôt bien. Je peux rentrer sur mon pied gauche, ou déborder sur mon pied droit. Je n'ai plus mal à mon genou donc je peux centrer pied droit. Je m’y plais bien mais c'est avant tout le choix du coach. Moi, je m'adapte.
Le trio Esseyric- Eduardo- Bauthéac
Quand on arrive à provoquer et à prendre les couloirs, Valentin (Esseyric) et moi, on se crée beaucoup plus d'occasions. Et on connaît les qualités de Carlos Eduardo. Il a une bonne vision du jeu, il se projette vite vers l'avant. C'est un bien énorme pour nous. Carlos est arrivé sur le tard, et a ensuite été blessé. Maintenant, je me lance sans le regarder et je sais qu'il va me trouver. En début de saison, on ne se connaissait pas assez. Notre trio fonctionne mieux aujourd’hui car nous avons beaucoup plus d'automatismes.
Le derby
Nos supporters vont répondre présent comme d'habitude. Ce sera une fête face à une belle équipe de Marseille. Un vendredi soir, dans un stade bondé, il y a tout pour faire un beau match. Il n'y a pas de pression à avoir.
Quand tu joues une grosse équipe, que ce soit l’OM ou Paris, tu es surmotivé. Tu penses au match toute la semaine. Pour ma part, c'est toujours un petit truc de jouer contre Marseille. C'est l'équipe la plus proche de chez moi. On va tout donner comme à notre habitude.
L’opposition avec Marseille
On est dixième au classement. Les Girondins, c'était un « gros » morceau et on les a battus sur leur terrain. Marseille c'est même un « gros gros » morceau. Ils sont néanmoins un petit peu moins performants qu'en première partie de saison, et c'est à nous d'en profiter. Tant mieux qu'ils aient gagné dimanche, au moins ils ne viendront pas chez nous avec le couteau entre les dents. J'ai vu le match face à Guingamp. Nous devrons faire un super match et essayer de prendre des points à domicile. Les nombreuses absences côté Olympien ? Ce n’est pas notre problème. Nous, on s'adapte. Ça reste une grosse équipe et ils seront en haut du tableau à la fin du championnat, je n'en doute pas.
Les ambitions
On est dixième. On ne va pas aujourd’hui affirmer prétendre à l’Europe. Il faut faire attention, car le championnat c'est la « loi des séries ». Tu gagnes deux, trois matches, tu montes. Et puis tu en perds trois de suite, et tu te retrouves en bas de tableau. Nice, est encore en construction. Mais notre regard se porte naturellement vers le haut. Si on termine la saison entre la sixième et la huitième place, on pourra dire que c'était une très bonne saison.
R.R.
#BauthéacCM
Toute la semaine, Eric Bauthéac joue le rôle de Community Manager ! Le gaucher du Gym prend les commandes de la page facebook officielle du Club et vous fait vivre les jours qui précèdent Nice-Marseille à son rythme.