Cruelle désillusion pour l'OGCN qui voit son aventure en Coupe de France se terminer à Nîmes. Le plus inquiétant est que la victoire nîmoise ne souffre d'aucune contestation possible. Dominé dans presque tous les compartiments du jeu par une équipe nîmoise euphorique, c'est la tête basse que le Gym quitte la compétition et devra désormais se consacrer à l'unique objectif de la fin de saison, le maintien en Ligue 1.A Nîmes, Stade des Costières, Nîmes Olympique bat OGC Nice 4 à 0 (2-0)

11.955 spectateurs

Arbitre : M. Piccirillo

Buts : Coulibaly (19è), Verschave (35è, 72è), Enza (65è) pour Nîmes

Avertissements : Yao à Nîmes ; Jarjat, Dié, Traoré à Nice

Nîmes : Duchesne - Benhamou, Yao, Pasqualetti, Cantareil - Horjak, Dembele, Enza, Coulibaly (Zanotti, 86è) - Verschave (Oliveras, 84è), Beyrac (Kandé, 76è)

Nice : Grégorini - Grenet, Cobos, Traoré, Jarjat - Abardonado, Bisconti, Balmont, Dié (Ederson, 46è ; Vahirua, 60è) - Agali (Meslin, 74è), JankauskasQue dire après une telle déroute ?

Battu dans l'engagement physique, dominé techniquement et tactiquement, le Gym est sorti de la Coupe de France par la petite porte. Trois jours après l'exploit et la révolte face à Monaco, les jambes et la tête des aiglons n'étaient-elles pas prêtes à un nouveau combat ?

Privé de Varrault blessé, Vahirua en délicatesse avec sa cheville, Gernot Rohr alignait une équipe physique avec le duo Agali - Jankauskas devant. Les deux géants n'auront guère l'occasion de briller.

Dès les premières secondes de la rencontre, la soirée traquenard par excellence se profilait. Un public chauffé à blanc, une équipe nîmoise mordante dans les premiers duels, un terrain gelé, on s'apprêtait alors à vivre une soirée difficile. Même si personne n'aurait imaginé qu'elle puisse tourner à ce point au cauchemar.

Symbole de leur réussite, les gardois allaient marquer sur leur première réelle opportunité après un premier quart d'heure équilibré. Enza, qui s'averera être un poison, déboule côté gauche et décale Coulibaly. Bien placé au second poteau le nîmois frappe à ras de terre et voit sa frappe terminer au fond avec l'aide de l'intérieur du poteau de Grégorini (1-0, 19è). Nice prend un premier coup derrière la tête. Les aiglons sont au bord du KO cinq minutes plus tard quand la frappe d'Enza rebondit sur le poteau gauche de Grégorini qui n'avait pas bougé !

Nice tente bien de réagir mais les crocodiles nîmois mordent sur tous les ballons. Agali lancé dans le dos de la défense par Balmont perd son duel face au portier gardois Duchesne (30è). Nîmes a qui tout réussi va doubler la mise sur un ballon mal renvoyé par la défense niçoise. Verschave hérite d'une balle en or côté droit de la surface et fusille un Grégorini impuissant. Peu avant la pause les aiglons tentent de revenir dans la partie mais Agali (contré, 39è) puis Jankauskas de la tête (45è) manquent de précision.

Deux buts de retard à la pause, la tâche semble compliqué mais pas insurmontable. Malheureusement, les aiglons ne parviennent pas à continuer sur le même rythme que leur fin de première période. Certainement galvanisés à la pause par leur entraîneur Didié Ollé-Nicolle, les gardois ne laissent que des miettes au Gym dans l'engagement physique.

Ils tueront la rencontre après l'heure de jeu, avec un départ (hors-jeu semble-t-il) d'Enza dans le dos de la défense nîmoise. Après avoir resisté au retour de Cobos le feu-follet des crocos porte score à 3-0.

Alors que les 500 supporters niçois décident de plier bagage, le Gym s'écroule un peu plus encore. Verschave coupe de la tête un corner de Benhamou pour le 4-0. Nice part tête basse. Cette soirée sera dure à oublier. Il faudra pourtant se remobiliser car le maintien en L1 n'est pas encore acquis, à onze journées du terme. Prochaine étape au Stadium de Toulouse samedi soir.

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