Au lendemain de sa signature, Simon Pouplin, nouveau numéro 16 de l’OGC Nice en soutien de Mouez Hassen qui débutera dans les buts, accorde sa première interview au site officiel.

Quelles ont été tes sensations durant cet essai cette semaine ?
Cela s'est bien passé. Avec un petit peu d'expérience, on sait comment se comporter dans un vestiaire, on n'est pas perdu. J'avais effectué une préparation de mon côté, beaucoup de travail physique. Là, j'ai retrouvé les repères et les sensations avec le ballon cette semaine.
Ensuite, le coach m'a appelé dans son bureau, et il m'a dit qu'il validait le côté sportif. Rester parmi l'élite du football français, c'est une belle opportunité pour moi.

Quel sera ton statut ?
Le statut de départ, c'est d'épauler Mouez, qui est un jeune gardien avec beaucoup de qualités. Cela me convient. C’est un rôle que j’ai déjà eu par le passé à Sochaux.
Concernant Mouez, je me souviens avoir regardé une mi-temps de la finale de la Gambardella en 2012 (remportée par le Gym) et l'avoir remarqué à ce moment-là. On a effectué cette semaine plusieurs entraînements ensemble, et tout s'est très bien déroulé. Cela fait dix ans que je suis dans le milieu professionnel, et malgré la concurrence sportive, tout s'est toujours bien passé. Il n'y a pas de souci.

Quels sont tes objectifs ?
Comme tout va très vite dans le football, je n'ai envie de penser qu'à court terme. Et donc, après une saison difficile à Sochaux, le plus important pour moi c'est déjà de retrouver du plaisir au quotidien. J'ai un petit peu de retard dans ma préparation par rapport aux autres. Je vais bien me remettre à niveau et me consacrer à 300% au travail pour que cela porte ses fruits rapidement.

Que sais-tu de l'OGC Nice ?
Il y a eu un défenseur central incroyable voilà quelques années, Cédric Kanté (sourire). C'est un ami et il m'a dit beaucoup de bien du club. Grâce à lui, je sais que je ne débarque pas n'importe où. Il y a eu beaucoup de positif dans ce qu'il m'a raconté : les supporters, l'ambiance, le contexte, le climat de travail. Pour le reste, je me considère en découverte, sans idées préconçues. Il y a un beau stade, un centre d'entraînement en devenir, c'est le gage d'un club en pleine croissance. Les prochaines années vont être importantes.

Pour un gardien, la présence de Lionel Letizi est aussi un gage important...
J'ai joué contre lui. On s'est croisé sur les terrains, on a quelques amis en commun. Je connais la personne. Et au quotidien, je peux déjà dire que cette semaine s'est bien passée. Il a ce vécu de gardien de but de très très haut niveau. Dans l'échange, il peut apporter les réponses aux questions ou aux doutes que tu peux avoir en tant que pro.

Un mot sur les supporters...
Même si les supporters peuvent être taquins avec les adversaires, j'ai toujours trouvé l'atmosphère géniale à chaque fois que je suis venu à Nice. Je n'ai pas joué à l'Allianz Riviera, mais la dernière fois au Ray m'a rappelé les ambiances que j'ai pu connaitre en Allemagne. C'est pour ça qu'on joue au football. Evoluer dans un stade vide, cela n'a aucun intérêt. J'aime vibrer, et puis je peux me dire que maintenant je serai de l'autre côté, du bon.

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