Avant Nice - PSG
Kevin Anin, uno di noi
Il y a un an, Kevin Anin effectuait sa dernière apparition sous le maillot du Gym au Parc. En amont de la réception du Paris Saint-Germain, les Aiglons vont rappeler au numéro 17 qu'ils sont loin de l'avoir oublié...
21 avril 2013. Parc des Princes. Battu au Ray à l'aller, le Paris Saint-Germain prend sa revanche sur le Gym. Le bisou de Renato Civelli à Zlatan Ibrahimovic fait le tour de la planète foot. Deux semaines après avoir offert au Gym une fantastique victoire à Toulouse (3-4), Kevin Anin, lui, dispute son dernier match en rouge et noir.
Vendredi, en marge de la venue du PSG à l'Allianz Riviera, l'OGC Nice témoignera une nouvelle fois son soutien à Kevin, victime d'un grave accident de la route en juin dernier. Un malheur qui a suscité un vif émoi à Nice et en Ligue 1.
« Il pensait qu'on l'avait un petit peu oublié... C'est une erreur de sa part, et on va remettre les pendules à l'heure », a déclaré Didier Digard au micro de France Bleu Azur, ce lundi. En effet, trois mois après lui avoir rendu une visite surprise à la veille de leur match à Lorient, le capitaine et ses moussaillons ont prévu une série de petites attentions.
A l'échauffement, les Rouge et Noir endosseront un t-shirt frappé de la mention "Kevin, uno di noi" (*). D'ici vendredi, le Gym relayera sur les réseaux sociaux une série de clips au cours desquels joueurs, staffs, éducateurs, pensionnaires du centre de formation ou encore supporters y vont de leur clin d'oeil à distance. « Ce sera le soir du match et tout au long de la semaine, pour qu'il y ait une continuité, et que l'on finisse en beauté vendredi, avec une victoire pour lui », complète Digard.
A la 17e minute - comme son numéro 17 - les supporters seront par ailleurs invités à faire résonner l'Allianz Riviera d'un assourdissant hommage à Kevin.
Digard : « Kevin va mieux »
Formé au Havre à ses côtés, Didier Digard en reste toujours très proche. « Parler de Kevin, c'est assez compliqué pour moi. Parce qu'il y a le Kevin avec moi, et Kevin le reste du temps. Si ça ne tient qu'à moi, c'est l'image de la joie de vivre. Dès que je l'ai au téléphone, il rigole, il me fait rire. Et les gens ne s'imaginent pas à quel point il nous suit. Il aime beaucoup le club, la ville, il est toujours derrière nous... Il va mieux. De toute façon, il ne peut qu'aller toujours mieux. Même si cela demande beaucoup de travail, beaucoup de caractère. »
Adeptes des réseaux sociaux, en attendant vendredi, n'hésitez pas à rédiger vos messages en utilisant le hashtag Tweet #KevinUnoDiNoi
* "l'un des nôtres" en italien