8 blessés, 200 sièges arrachés, le bilan du déferlement de violence des supporters stéphanois à l’Allianz Riviera dimanche fait froid dans le dos. Tout comme les images qui tournent en boucle, depuis, sur les chaînes info.

« On ne veut plus voir ça. Et ça me froisse quand je lis la presse nationale parler d’affrontements entre supporters stéphanois et niçois. Ce n’est pas ce qui s’est passé », a réagi lundi le président de l’OGC Nice, après avoir vivement condamné ces actes la veille et appelé à une réflexion en profondeur sur le sujet, à l'échelle nationale. « Nous sommes victimes d’un événement. Nous l’avons subi », a-t-il poursuivi, tandis que les images de vidéosurveillance ne montrent aucune trace de "caillassage" préalable des bus foréziens.
« Encore une fois, je ne charge pas mes homologues de l’ASSE, ça peut arriver à tout le monde. Mais il faut remettre les choses dans leur contexte ».

Marcel Authier, directeur de la sécurité publique des Alpes Maritimes, l’a resitué devant la caméra de France 2 : « Aussitôt entrés, les supporters stéphanois ont arraché des sièges, plus de 200 en tout, et les ont jetés sur le public à côté, qui est pacifique. Cette tribune est composée de famille, pas de gens là pour se bagarrer ». Il confirme également que des procédures judiciaires sont engagées : « Nous avons de nombreux éléments d’identification des supporters qui ont causé ces troubles et exercé des violences. Ces éléments ont déjà été remis à la police stéphanoise qui travaille à les identifier. Les interpellations auront lieu, et les poursuites, aussi ».