Revue de presse

Fabrice Bocquet : « Allier performance sportive et économique »

Interviewé par le Journal du Dimanche dans son édition du 9 mars, Fabrice Bocquet (directeur général de l’OGC Nice) a livré son analyse sur le développement du club et identifié ses axes de progression. Morceaux choisis.

Sur la constance du club

L’OGC Nice est en course pour boucler sa dixième saison consécutive dans le Top 9 de l'élite nationale, une première dans l’histoire du club. « C'est très significatif », souligne Fabrice Bocquet.

Sur le modèle économique

« L’alignement au niveau de la gouvernance est essentiel. À un moment donné, l'OGC Nice a dépensé plus qu'il ne générait. On est dans une trajectoire de correction. L'objectif est de tendre vers un modèle plus vertueux. »

Sur les sanctions prononcées par la LFP à l’égard des supporters

« On donne parfois le bâton pour se faire battre mais la stigmatisation à leur égard est excessive. »

Sur les + de 500 actions citoyennes menées par le club chaque année

« Un club de foot ne peut plus se contenter d'avoir un impact les soirs de matchs, assure l'ancien d'HEC. Ces actions ont un sens. Si on ne les faisait pas, on marcherait sur une seule jambe. »

Sur le centre de formation (classé 11e par la FFF)

« C'est le baromètre de la santé d'un club de foot professionnel et il n'est pas encore suffisamment performant, juge Bocquet. Des jeunes comme Guessand, Louchet ou Mendy émergent, mais on est encore loin de Rennes ou de Lille. On a fait évoluer la stratégie en ce sens. Il faut de bons recruteurs, de bons éducateurs, de bons process en interne et un entraîneur de l'équipe première qui ouvre des passerelles, c'est le cas de Franck Haise ».

Popularité et identité

Avec un attachement puissant au niveau local, des valeurs érigées en étendard comme l'authenticité, l'engagement ou l'audace et un capital sympathie en hausse d'après les études de la Ligue (« On doit encore être meilleurs »), l'OGC Nice doit maintenant viser un trophée national ou une épopée européenne.

« Regardez Toulouse ou Rennes : en gagnant la Coupe de France, ils ont fédéré un nouveau public et créé un récit commun durable »

Dante

« Il dévore la vie et son métier, c'est un exemple de fraîcheur, d'exigence et de fidélité. La porte lui est évidemment ouverte pour rester au club quand il décidera d'arrêter sa carrière de joueur, si un poste lui plaît. » 

Sa vision de l’avenir du club

« L'important est de rester un club européen qui fait vivre de grandes émotions à ses supporters. Un club avec une organisation interne saine, où l'on allie performance sportive et économique afin de respecter l'actionnaire et les investissements qu'il continue à mener autant que ses composantes et son territoire, où les bons profils sont identifiés pour faire face aux départs, où la culture est transmise. C'est un équilibre fragile et de longue haleine, mais le boulot est passionnant. »