Après-match

« Tout faire pour bien engager le véritable sprint final »

Franck Haise a réagi en conférence de presse au terme du match perdu par le Gym face à Lyon (0-2), ce dimanche soir en clôture de la 25e journée de Ligue 1. 

Coach, la défaite contre Lyon se joue-t-elle sur les ratés de votre équipe en première période ?
Elle se joue sur le temps fort qui a été assez long pour nous lors de la première mi-temps, mais durant lequel on n'a pas su être efficace. Je ne sais pas comment ce serait terminé le match, mais je pense qui si on avait mené au moins 1-0 à ce moment-là, d'abord ça aurait été mérité, puis ça aurait offert une deuxième période différente, on aurait pu être un peu plus dense et compact. Lyon a fait une deuxième mi-temps avec beaucoup plus de maîtrise et nous a mis en difficulté dans la récupération du ballon, on a eu plus de mal à le récupérer dans de bonnes conditions.

La relance manquée de Moïse Bombito sur le premier but, ça traduit aussi la volonté de votre équipe de continuer à attaquer ?
En première mi-temps, Lyon n'a jamais réussi à nous mettre une pression forte et haute. Comme ils ont été de mieux en mieux dans la partie, ils ont eu plus de pressions hautes. Quand c'est comme ça, il faut être très juste et on ne l'a pas été sur cette situation, avec une prise de balle qui est partie un peu trop loin. Comme on était sur une phase de sortie de balle, on était un peu trop ouverts, et ça a été très vite.

Par le passé, vous nous avez expliqué que vous deviez plus pousser ce groupe que celui que vous aviez à Lens. Comme à Saint-Étienne, on a vu une mi-temps avec et une mi-temps sans ce soir...
Ce n'est pas tout à fait la même chose. À Saint-Étienne, on s'est relâchés après avoir mené rapidement. Ce soir (dimanche), on a fait une très bonne première mi-temps, mais lors du second acte, l'adversaire a pris moins de risques dans la sortie basse, ce qui a amené le ballon plus vite plus haut. Lyon compte aussi des joueurs avec beaucoup de maîtrise dans le coeur du jeu. On a baissé de rythme en seconde période, c'est une réalité, mais c'est d'abord à cause de l'adversaire, qui est de haut niveau.

C'était votre deuxième match de suspension. Comment l'avez-vous vécu depuis les tribunes ? Que vous êtes vous dit avec Paulo Fonseca ?
On s'est dit bonjour (sourire). On était contents de se revoir, ça faisait un petit moment. Ça va être long pour lui, parce que c'est long quand on est là-haut. À l'Allianz, on est vraiment tout en haut. Alors, on le voit bien le match, mais ça détache de la passion donc je suis content de ne plus avoir qu'un match de suspension. L'année dernière, lorsque j'avais été suspendu avec Lens, ça m'avait fait du bien parce que j'avais besoin de prendre de la hauteur. Là ce n'est pas le cas, je préfère vivre les matchs depuis le banc de touche. Ça n'aurait rien changé au résultat, parce que notre première mi-temps était bonne. Tranquillement mais sûrement, le match a doucement changé de physionomie. On sentait, au fur et à mesure des minutes, qu'on était de plus en plus à la limite. Je me disais que si on ne pouvait pas le gagner, j'espérais faire un match nul 0-0, qui nous aurait été profitable. Mais on a fait des erreurs, et contre Lyon, ça se paye. 

Avec votre défaite et celle de Marseille, le championnat est complétement relancé. À neuf journées de la fin, le fait de jouer rapidement le prochain match contre Auxerre, ça permet de switcher tout de suite ?
De toute façon, à neuf journées de la fin, le championnat n'aurait pas été terminé même si on avait gagné. Bien sûr, ça aurait été mieux de prendre au moins un point ce soir. Je n'ai pas parlé très longtemps aux joueurs après le match, je leur ai dit : "on sait ce qu'on a fait de bien, on sait ce qui nous a manqué dans la durée." Maintenant, la vision, c'est Auxerre. Ça va arriver vite puisque c'est vendredi. Après, il y aura la coupure internationale mais on va tout faire pour bien engager le véritable sprint final.