Voici la réaction de Franck Haise en conférence de presse après l'élimination des Aiglons, battus en 8e de finale de la Coupe de France par le Stade Briochin (2-1). 

Coach, c'est une immense déception ce soir (mercredi)...
Il n'y a pas d'autres mots. Pendant 80 minutes, on a plutôt fait le match qu'il fallait, face à une belle équipe sur un terrain compliqué, même si on aurait pu marquer le deuxième but. En première période, on a trop souvent buté sur le bloc adverse. Après un petit réajustement tactique, on est allés marquer. On maîtrisait le match, mais on ne l'a pas maîtrisé jusqu'au bout. C'est tout le mérite de Saint-Brieuc, qui y a cru jusqu'au bout. Nous, on s'est sabordés en quelques minutes.

Ne regrettez-vous pas l'attitude un peu suicidaire de votre équipe sur l'action du deuxième but ?
On voulait marquer le deuxième but. Normalement, c'était la dernière situation du match, l'arbitre avait mis le sifflet à la bouche avant la contre-attaque. On pensait que c'était la dernière action du match et on voulait gagner avant les tirs au but. Finalement, ça ne l'était pas.

Comment se relever après une telle déception ? La réception de Lens arrive très vite...
Je ne sais pas. Il va falloir, parce qu'on doit toujours se relever. On affronte un adversaire redoutable dans trois jours. 

C'est la première fois qu'on vous sent aussi abattu cette saison. Vous êtes dans l'incompréhension ?
Je ne m'attendais pas à ce que ce match se termine comme ça. On avait ouvert le score, on n'avait pas concédé d'occasions. On est une nouvelle fois fautifs sur un coup de pied arrêté. Il faut aussi le dire. Sur l'égalisation, ils sont en surnombre, des marquages sont lâchés. Après ce match, il va falloir pouvoir rebondir. Toute la question est là, quelle va être la force de notre rebond ? Au moment où l'on se parle, je ne sais pas. 

Comment expliquez-vous votre mauvaise gestion de la fin de match ?
On avait gardé le ballon pendant une bonne partie de la deuxième période. On doit mieux faire sur cette fin de match. On leur a laissé en fin de match des opportunités qu'on ne leur avait jamais laissé durant toute la partie. Jusqu'à la 88e minute, on faisait un match très sérieux, très appliqué. C'est d'autant plus difficile qu'on sait tous qu'on le tenait. On savait que ce serait un match difficile, ça l'a été. On a fait le match qu'on pensait être le bon, en tout cas pendant 88 minutes. Ça a duré huit ou neuf minutes de plus.

Avez-vous été surpris par les qualités des Briochins ?
Non. On l'avait vu sur leurs précédents matchs. Ils y ont cru jusqu'au bout. C'est un grand mérite qu'ils ont eu. Même sur la dernière transition, ils sont allés se projeter. Ça leur revient. Il ne faut pas l'oublier.