Lazio - Nice
Tameze : « Force au Gym ! »
La venue de Naples, en barrage retour de Ligue des Champions (0-2 le 22 août 2017), restera toujours gravée dans sa mémoire. Sans doute était-ce un signe prémonitoire pour Adrien Tameze (30 ans), devenu "Adrien l’Italien" depuis l’hiver 2020. Un moment où il a quitté Nice, sans jamais vraiment partir. Passé par l’Atalanta, l’Hellas Vérone, le milieu dispute actuellement sa deuxième saison avec le Torino, qui vient de s’incliner ce dimanche… contre la Lazio (3-2). L’occasion parfaite de prendre des nouvelles d’un ancien de la maison, en récupérant quelques billes sur le prochain adversaire des Aiglons.
Adrien, ça fait plaisir de voir que tu t’épanouis pleinement en Italie…
Merci. J’y suis depuis que j’ai quitté le Gym. Ça fait un petit moment… Je ne suis pas loin de Nice, donc ça va. Je n’ai pas perdu les repères et je reviens très, très souvent ici. J’ai gardé beaucoup d’amis dans la région. Et puis même moi, personnellement, j’ai acheté un logement sur Nice. Je me sens plus Niçois qu’autre chose. Je n’ai pas eu le temps de retourner au stade depuis mon départ, sauf pour le concert de Travis Scott, mais ça m’arrive souvent de venir voir d’anciens potes. Je suis aussi passé au centre quelques fois.
Quels sont tes souvenirs niçois les plus marquants ?
Si je cite un match, c’est Naples à la maison. Ça reste l’un de mes plus beaux souvenirs. C’était la Ligue des Champions, l’Allianz Riviera était remplie. Pour le reste, honnêtement, j’ai beaucoup de bons souvenirs ici. Au niveau foot, j’ai appris pas mal de choses, j’ai eu pas mal de coaches. Mais ce que je retiens, c’est l’amitié que j’ai liée avec les gens que j’ai rencontrés à Nice. Que ce soit sur le terrain ou en-dehors.
Avec qui as-tu gardé le contact ?
Avec beaucoup de monde, même si ça a beaucoup changé. Khephren (Thuram) m’a rejoint à Turin cet été. Bon, dans la mauvaise équipe, mais ça c’est autre chose (le milieu de terrain s’est engagé avec la Juventus, rival du Torino, ndlr). On n’a pas encore joué le derby, ce sera pour le mois de novembre. J’ai vu Dante cet été, Hicham (Boudaoui). Pas mal de personnes avec qui je reste très lié.
Au moment de ton prêt à l’Atalanta, lors de la deuxième partie de la saison 2019-20, aurais-tu pu imaginer rester autant de temps en Italie ?
J’avais aimé le championnat, qui est différent du championnat français. Le reste s’est fait avec le temps. J’ai passé quelques années à Vérone, aujourd’hui je suis au Torino. Je me plais bien. C’est un club historique, avec une grosse ferveur au niveau des supporters. En Italie, il y a pas mal d’équipes qui peuvent jouer le haut du tableau cette année, même nous. Pour le faire, il faut être costaud et constant. On a une bonne petite équipe, on a bien commencé. Malheureusement, on a connu notre première défaite contre votre futur adversaire (après 6 journées, le Torino occupe la 5ème place de la Serie A).
Que peux-tu nous dire de la Lazio ?
C’est une équipe en reconstruction, avec un nouveau coach (Marco Baroni) et beaucoup de nouveaux joueurs. Ce n’est pas la Lazio qu’on a connue il y a quelques années mais il y a quand même de la qualité. Avant, avec Luis Alberto et Sergej Milinkovic-Savic, ça jouait beaucoup au ballon. Ça joue toujours, car c’est dans l’ADN du club, mais je pense que cette saison, c’est un peu plus direct, un peu plus de contres avec un peu moins de construction. D’un autre côté, ils ont plus de vitesse que les années précédentes. En face il y a des anciens de L1. Dia, Guendouzi. J’ai aussi retrouvé un ancien collègue de Vérone, Zaccagni, qui est leur capitaine et leur meilleur joueur.
Un dernier mot pour les supporters niçois, qui ont gardé un bon souvenir de toi qui vont être content d’avoir de tes nouvelles ?
Ça me fait plaisir d’avoir ce retour… Je me suis toujours senti bien ici. J’essaierai de revenir au stade prochainement. Force pour demain. Il faut gagner. Moi j’ai perdu ce week-end, donc ce serait bien que le Gym l'emporte jeudi !
OGC Nice / Icon Sport