Francesco Farioli s’est exprimé en conférence de presse après le match nul de l’OGC Nice à Reims (0-0).

Avez-vous vu la réponse attendue de la part de l’équipe aujourd’hui ?
Oui, le match a été à l’image de la très bonne semaine de travail. Le résultat 0-0 est incroyable au vu du nombre d’occasions et de la qualité des occasions. En première mi-temps, on doit terminer à 2-0 au minimum. Je suis navré qu’encore une fois, on doive parler d’une prestation de qualité sans récolter les points mérités. Ça fait un moment que c’est comme ça et c’est un regret. On a réussi à surmonter les difficultés rencontrées dimanche dernier. C’est un bon point. Maintenant, on va repartir et préparer la série de matchs qui commence avec Lorient.

Comment analysez-vous l’occasion de Jeremie Boga, seul devant le but, avant la mi-temps ?
Ça ne s’explique pas. C’est une erreur assez importante, ça n’est pas la seule du match. En deuxième mi-temps également, quand on frappe cinq ou six fois dans la zone des six mètres, c’est difficile de faire plus offensivement. C’est un problème que l’on a depuis le début de la saison. Après, les chiffres ne sont pas une excuse mais c’est une aide pour évaluer objectivement les choses. Sur 54 championnats internationaux, on est la deuxième équipe qui a le taux de conversion le plus faible par rapport aux occasions générées. Il va falloir continuer sur des prestations de qualité, rester lucide, préparer ces six matchs qui vont être six finales et qui vont déterminer le classement final du championnat. C’est inutile de s’apitoyer sur les matchs passés, il faut regarder devant.

Est-ce que tes choix de départ correspondaient à cette bonne semaine de travail ? Pour miser aussi sur cette réaction d’orgueil après le match de Nantes…
En réalité, il y avait trois, quatre joueurs supplémentaires qui méritaient de débuter le match car tout le monde avait fait vraiment une très bonne semaine. La composition qu’on a faite, c’est par rapport au type de match qu’on allait affronter. On connaissait la qualité de Reims, on savait également qu’ils allaient concéder des situations en terrain ouvert donc on avait cette possibilité de verticaliser le jeu et ça allait mettre nos joueurs offensifs en situation avantageuse et ça a été le cas. Aujourd’hui, il y avait 14 ou 15 joueurs qui auraient pu être titulaires. Parfois, c’est difficile de faire des choix mais tant mieux, c’est très bien comme ça et j’espère avoir d’autres casses-têtes d’ici la fin du championnat. On n’avait pas cette richesse de choix à disposition les semaines précédentes. La semaine prochaine, on va enregistrer les retours de Youssouf Ndayishimiye et Morgan Sanson également à 100%. Pour Morgan, on a préféré prendre 0 risque aujourd’hui et le préserver. On aura enfin notre effectif au complet lors du prochain match après onze journées. On n’aura plus d’excuses pour aller jusqu’à la fin de ce championnat au mieux.

Le retour de Pablo Rosario a semblé être important pour l’équilibre de l’équipe…
Oui, on sait le joueur qu’il est, sa valeur, son caractère… Aujourd’hui et comme toujours, il a été un lion sur le terrain. Il a récupéré beaucoup de ballons, il a filtré, il a joué dans des positions justes avec une bonne qualité balle au pied. Le retour de Khephren Thuram également a aidé. Comme je l’ai dit, aucune équipe au monde arriverait à jouer sans cinq ou six titulaires du groupe principal de joueurs. On a eu beaucoup de difficultés récemment, encore une fois ça n’est pas une excuse mais ça arrive. Avoir ces joueurs-là à disposition, ou pas, change la donne.

Comment allez-vous organiser cette période de quinze jours sans match ?
Demain, il y aura entraînement. Ensuite, mardi sera un jour off. Et après, on fera une semaine normale. En fin de semaine, on aura une opposition entre nous, entre les 20 joueurs. On va essayer de maintenir une semaine type. Cette pause va nous aider à doser les efforts, notamment de donner du temps à Youssouf Ndayishimiye et Morgan Sanson de récupérer. Et on va préparer au mieux le match de Lorient avec tout l’effectif.