Conférence de presse
Farioli : « Utiliser cela comme carburant »
Francesco Farioli s'est présenté face à la presse à l'issue de la défaite niçoise (1-0) concédée à Lyon vendredi soir.
Coach, on a vu le président Jean-Pierre Rivère extrêmement remonté contre l'arbitrage. Vous vous en étiez déjà plaint dimanche dernier face à Monaco. Quel est votre sentiment ce soir ?
Je pense que le président a déjà tout dit, il y a peu de choses à rajouter. Tout le monde a des yeux pour voir ce qu'il se passe à la télé, il y a des ralentis, chacun peut se faire son idée. Le règlement est assez clair. Après, chacun est libre de son interprétation. C'était ce soir mon 101e match sur un banc et je n'ai jamais pris de carton pour mauvais comportement. J'aime être poli, respectueux et compréhensif par rapport aux diverses situations du match. Mais ça ne veut pas dire qu'on est prêt à tout accepter.
Concernant la prestation de votre équipe, il y a eu des faits d'arbitrage mais comme face à Monaco, vous avez été joueurs sans être récompensés. Comment l'expliquez-vous ?
On cherche à faire du jeu depuis le début de la saison. Parfois, on a tendance à oublier le parcours que l'on a fait et que l'on fait encore. Ce soir, nous sommes toujours deuxièmes avec 39 points au compteur, nous sommes toujours en lice en Coupe de France. Je crois que l'équipe n'est pas là par hasard, les données sont parlantes. Comme au match aller, on a fait face à une grande équipe de Lyon, une formation bien organisée avec un public qui a poussé. On est venus ici, on a frappé 20 fois et concédé qu'un seul tir cadré de la part de l'adversaire. On a obtenu 9 corners. Mais effectivement, on rentre à la maison avec zéro but et zéro point. C'est la deuxième fois de suite. On crée beaucoup mais malheureusement, on récolte peu. Tout ça doit nous donner de la force et de l'énergie pour inverser la tendance et aller chercher ce qu'on mérite. Cette équipe est là ou elle mérite d'être. Peut-être qu'elle mériterait même quelques points en plus. Ces derniers mois, il nous a manqué quelque chose. Il y a une part de chance, mais on a aussi notre part de responsabilité. Maintenant, on se tourne vers la reprise de l'entraînement mardi et les prochains rendez-vous à préparer pour faire une fin de saison digne du début que l'on a fait.
Youssouf Ndayishimiye était extrêmement mécontent de sortir. Avez-vous pu lui parler après la rencontre ?
Je suis content qu'il soit mécontent de sortir. Tous les joueurs doivent vouloir jouer 90 minutes à chaque fois. Ce soir, il était averti et avec l'émotion, il y a eu de la frustration. Après le match, à froid, il a compris ce changement.
Les absences, notamment celle de Dante, ont-elles pesé dans la physionomie du match ce soir ?
Dante est un joueur très important pour cette équipe, comme tous les autres qui n'ont pas pu jouer ce soir pour cause de blessure. Jeremie Boga et Terem Moffi sont revenus seulement hier à Nice. Comme je l'ai dit en conférence de presse, j'espère que l'on aura pas à regretter ces absences. Notre équipe a besoin de l'énergie de tous pour pouvoir prétendre à un certain niveau. On ne laisse rien au hasard et il est clair que l'absence de Dante, que nous avions déjà payée pendant 30 minutes face à Monaco la semaine dernière, a pesé ce soir. C'est un joueur qui a beaucoup de technique, de personnalité, il apporte beaucoup à l'équipe. Mais au-delà de cette absence, la prestation a été bonne, que ce soit de la part des titulaires comme des entrants. Chacun a fait ce qu'il devait faire. J'ai ce regret de ne pas ramener de points. Sur les deux matchs face à Lyon, on aurait mérité d'en faire six, malheureusement on n'en a marqué qu'un. On essaiera d'utiliser cela comme carburant pour la suite de notre saison.
Hugo Rondet