Francesco Farioli s'est présenté en conférence de presse à l'issue du revers niçois face à l'AS Monaco (2-3), ce dimanche à l'Allianz Riviera. 

Coach, quel est votre sentiment après cette défaite face à Monaco ?
Avant toute chose, je voudrais adresser mes félicitations aux garçons. Ils ont été spectaculaires ce soir, ils ont joué à un niveau très très élevé. Le meilleur exemple pour décrire cela est l'attitude du gardien monégasque, qui dès la 10e minute de jeu jouait déjà la montre. Même après notre égalisation et lorsque l'on s'est retrouvés à 10, ils ont joué la montre. Si on arrive à créer cette peur chez un adversaire de cette valeur et de cette qualité, ça en dit long sur la prestation des garçons ce soir. Ils ont montré un grand état d'esprit, une grande envie. Finir à 10 contre 11 avec cinq ou six situations dans la surface adverse, ça en dit long encore une fois. Félicitations aux garçons. 

Avez-vous revu les images de la faute de Dante ? Que pensez-vous de cette décision qui a eu une énorme influence sur la rencontre ?
J'ai vu les images. Je crois que chacun a des yeux pour faire son propre jugement, sur cette faute de Dante mais pas seulement sur cet épisode-là. Je ne veux pas parler de l'arbitrage, j'ai beaucoup d'autres choses à faire. Ce n'est ni mon rôle ni ma responsabilité. Chacun a des yeux pour juger les nombreux errements de l'arbitrage ce soir. 

Lorsque l'équipe a égalisé à 2-2, ne regrettez-vous pas de ne pas avoir su calmer le jeu pour tenir le match nul ? 
On a eu des problèmes de lecture sur certaines situations. Sur le deuxième but, on ne se met pas devant le ballon au moment où l'arbitre siffle, Monaco a joué vite. Sur le troisième but également, l'action part d'une touche d'un côté qui est donnée de l'autre. Aujourd'hui, il nous a manqué la gestion de ce genre d'épisode dans notre surface. Pour tout le reste, le match a été d'un niveau très élevé. Je pense que nous avons eu raison d'encourager l'envie des joueurs d'aller gagner ce match. Le public poussait, on avait le physique. Avec des "si", c'est toujours compliqué d'analyser. À part le résultat, il n'y a aucun regret.

C'est une première défaite à domicile cette saison. Qu'est-ce que vous ressentez ? Cela fait-il un peu plus mal parce que c'est contre un rival comme Monaco ?
Perdre ne fait jamais plaisir, que ce soit à domicile ou à l'extérieur, contre Monaco ou n'importe quelle autre équipe. Ce soir, nous avons fait un match dont nous pouvons retenir beaucoup de choses : l'énergie, la valeur, l'état d'esprit. C'est le plus important. La seule chose à oublier est le résultat, il y a eu beaucoup de bonnes choses qui vont nous servir à préparer les prochains matchs et le reste de la saison.

Evann Guessand a fait un très bon match ce soir. Pouvez-vous nous parler de sa rencontre, comment l'avez-vous jugée ?
C'est une rencontre de plus pour Evann dans sa série de grands matchs depuis le début de la saison. Jusqu'à présent, il n'a pas fait un mauvais match, il apporte de la qualité, du physique... Il y a des choses sur lesquelles il peut et doit progresser, il le sait, il le veut. Ce soir, il a fait une prestation de grande valeur donc bravo à lui et au reste de l'équipe.

La course à l'Europe s'est resserrée. Le match à Lyon la semaine prochaine devient-il un peu plus important ?
D'ici la fin de la saison, tous les matchs seront importants. Dans toutes les conférences de presse, j'ai toujours insisté sur le fait que notre objectif est de cumuler le plus de points possible. Dans un championnat, il y a des bons et des mauvais moments. Le match de Lyon est très important, comme l'était le match de ce soir et comme le sera le suivant. La course à l'Europe est encore longue jusqu'à la fin de la saison. Il y aura encore beaucoup de virages et de difficultés à affronter. Ce soir, il faut retenir cette force et cette envie.