10 ans de l'Allianz Riviera
Bauthéac : « Des souvenirs impérissables »
Il fut le premier Français à marquer à l'Allianz Riviera. Éric Bauthéac s'en souvient comme si c'était hier. Alors qu'il ne pourra pas être présent dimanche, "l'homme-carreau" (108 matchs, 20 buts avec le Gym entre 2012 et 2015) a adressé un message au Gym et aux Niçois avant le match anniversaire de l'antre de la Plaine du Var.
Mon souvenir de Nice - Valenciennes ?
C’était un moment particulier parce qu’on rentrait dans ce grand stade magnifique. On quittait quand même le Ray, que j’adorais parce qu’il y avait une ambiance particulière. Quand on est arrivé à l’Allianz Riviera, c’était grandiose. Je marque lors du premier match. On donne un beau spectacle à nos supporters parce qu’on gagne 4-0. C’est Fabrice Abriel qui centre et moi je me jette. C’est le 2-0, Dario avait marqué le premier. C’est quand même une fierté pour moi d’avoir été le premier Français à marquer dans ce stade magnifique.
Ma plus belle émotion ?
Lors de l’inauguration. Le stade était en folie, on gagne 4-0. Je me rappelle, à la fin du match, je fais rentrer mes fils sur le terrain. On a pris de belles photos. C’était un moment particulier pour moi.
Le plus beau but que j’ai marqué à l’Allianz Riviera ?
Je me souviens d’un beau but contre Sochaux. Je revenais de ma blessure, il y a un centre de la droite, je me jette. Je fais un contrôle de la poitrine, le ballon monte, j’ai Sébastien Corchia au marquage, je me jette, je fais une volée et on gagne ce match. On n’était pas super bien à ce moment-là en championnat. Je me rappelle de ce but. Je ne sais pas pourquoi, mais c’était une sacrée émotion.
Le match que j’aurais aimé jouer ?
Tous les matchs. Même aujourd’hui, quand je regarde les matchs des Niçois, ça me donne envie de rejouer avec eux, d’être sur un côté, d’accélérer, de faire partie de la fête, d’être face aux supporters qui crient mon nom et qui chantent ma chanson (« Bauthéac, fais-nous un carreau », ndlr). Ce sont des souvenirs impérissables. Ça restera à jamais gravé dans ma mémoire.
Où je serai pour Nice – Brest ?
J’aurais aimé être avec vous les amis. Mais malheureusement, je suis à Chypre aujourd’hui, ça va être compliqué de me déplacer parce que ma femme est enceinte d’un peu plus de 7 mois. Je ne peux pas la laisser seule. Ce ne sera pas pour cette fois-ci mais je vous promets qu’on va fixer un match dans la saison pour que je sois là et que je vienne vous voir, parce que j’ai vraiment envie de ça. Vous me manquez énormément. A chaque fois que je viens à l’Allianz Riviera, c’est un moment particulier pour moi. J’ai énormément de souvenirs et j’ai toujours une attache énorme avec les fans. J’espère revenir le plus rapidement possible.
Un dernier mot pour les supporters
Continuez à supporter et à être derrière les joueurs comme vous l’avez toujours fait. Ça a toujours été un bonheur et un plaisir pour moi d’être à vos côtés. J’ai joué ici 3 ans, mais pas que... Aujourd’hui, on est quasiment 10 ans après et j’ai encore énormément de messages des supporters niçois, tous les jours sur mes réseaux sociaux. Ça fait chaud au cœur. Je sais qu’ils sont très proches des joueurs. Moi j’étais très proche d’eux, ça a toujours été mon leitmotiv dans le football. Continuez comme ça et j’espère à très vite les amis.